martes, junio 23, 2009

Botellón

Boire ou se faire une ligne : les ados espagnols penchent pour l'alcool

Il suffit de se balader à l’aube dans les rues des grandes villes pour se rendre à l’évidence!
Les comas ethyliques se multiplient!
Sans éxagérer, il n’est pas rare de voir des gamins, cloués au sol, les yeux exorbités, totalement inconscients, gisant entre deux “cadavres” de rhum, de scotch ou de Coca Cola. Le résultat de ce qu’ils appellent faire “botellón”! Autrement dit: boire dans la rue entre copains, souvent pour le seul plaisir de se saoûler! En général, ils s’approvisionnent à l’épicerie du chinois du coin, souvent plus “compréhensif” que ses collègues espagnols pour leur vendre de l’alcool après 22 heures, heure de l’interdiction généralisée.

Une enquete officielle révèle que 24 pour cent des collégiens âgés de 14 à 18 ans s’enivrent chaque week-end. Un quart des ados! 58 pour cent des jeunes de cette tranche d’âge boivent de façon… habituelle. L’âge moyen du premier verre est 13, 3 ans.

Face à ce fléau, la nouvelle Ministre de la Sante, Trinidad Jiménez, veut responsabiliser les parents, les former, leur donner des cours pour les convertir en “véritables agents de la santé publique!”.

Parallélement à l’alcool, la drogue aussi est très prisée par les jeunes espagnols. L’usage de la cocaïne a certes diminué. Mais les chiffres demeurent impressionants: 5,1% des ados de 14 à 18 ans en ont consommé au moins une fois. 2% en ont pris lors des 30 derniers jours précédant l’enquête! L’âge de la premiere “ligne”: 15,3 ans.

Le cannabis enfin: 20% des 14/18 ans reconnaissent être des consommateurs habituels!



Le blog de Pierre Cayrol : France-Info

Manuel
#419

Être Geek

Un geek (terme anglais se prononçant 'guik' comme 'guitare' et non pas 'djik' comme...je sais pas) est un stéréotype décrivant une personne passionnée, voire obsédée, généralement par l'informatique, la science-fiction et l’Heroïc Fantasy, les jeux de rôles ou les jeux vidéos, voire tout à la fois.

Pour le reconnaître, c’est simple : il porte des T-shirts aux logos étranges, parle un langage bizarre incompréhensible pour le commun des mortels, se nourrit principalement de se qu’il peut commander sur internet et préfère passer une soirée à réparer son ordi que de sortir avec ses amis…



Avant, être geek, c'était la honte. Les gens vous jetaient des pierres dans la rue et les filles détournaient le regard quand elles vous croisaient dans la cours du lycée (ben, oui, à l'origine, le geek était mâle). Mais les temps changent et les moeurs évoluent : d'ancien geeks sont devenu célèbres (Gates, Jobs, Tarantino, Peter Jackson...), la culture geek est à la mode (on ne compte plus le nombre de films sur les super-héros et tout le monde possède un iPod) : les geeks peuvent donc faire leur coming out la tête haute, la geekitude est en marche.

Ouvrez les yeux : vous avez surement un geek ou une geekette dans votre entourage : collègue de travail, copain, voire membre de la famille. Parfois même on vit avec, et c’est pas tous les jours facile !


www.lesgeeks.net


Manuel
#418

domingo, junio 21, 2009

ETA Sociedad Anónima

Manuel
#417

Ces ayatollahs qui soutiennent les protestations


Le 19 juin, le guide suprême Ali Khamenei a appelé Mir Hossein Moussavi à mettre fin au mouvement de contestation, estimant que le peuple avait choisi Mahmoud Ahmadinejad.
Pourtant, Moussavi n'est pas soutenu uniquement par une poignée de jeunes de Téhéran.
Plusieurs grands ayatollahs ont pris position en sa faveur cette semaine.


Si ce sont les réformateurs qui mènent les protestations depuis plusieurs jours en Iran, chez les ayatollahs, y compris chez les principalistes, le camp de Mahmoud Ahmadinejad, tout le monde ne semble pas satisfait de l'issue du scrutin présidentiel du 12 juin.
Comme l'expliquait déjà le 16 juin le quotidien progressiste Aftab-e Yazd, "Mahmoud Ahmadinejad devrait se demander pourquoi plusieurs ayatollahs de la ville sainte de Qom et plusieurs membres du camp principaliste ne l'ont pas félicité pour sa victoire".
Plus grave, plusieurs grands ayatollahs, rang le plus élevé du clergé chiite – ils sont en tout une quinzaine en Iran –, ont critiqué le résultat de l'élection.

Ainsi, le grand ayatollah Youssef Sanei, un ancien chef du conseil des Gardiens de la Constitution, estime, sur son site Internet, qu'"il faut entendre la voix du peuple, [qu']il réclame des droits, le changement, ou la liberté". Prenant parti pour Moussavi, il affirme qu'"il était le meilleur candidat à ce poste, et qu'il est dommage qu'il n'ait pu remporter l'élection".

Le grand ayatollah Bayat Zanjani estime quant à lui sur son site : "Même si l'on s'attendait à ce que certains veuillent gagner à n'importe quel prix, et de n'importe quelle manière, on ne pouvait pas imaginer qu'il était à ce point possible d'aller à l'encontre de la volonté du peuple."
Ce haut dignitaire religieux de la ville de Qom s'adresse directement à Mir Hossein Moussavi : "Il faut souhaiter que vous et ceux qui vous ont soutenu soyez les gagnants de ce combat pour le droit. Vous avez la responsabilité d'aider les gens à faire valoir leurs droits."

L'ayatollah Hossein Ali Montazeri, qui est depuis des années en résidence surveillée pour s'être montré critique envers le guide suprême Ali Khamenei, s'est également exprimé sur son site Internet. "Malheureusement, cette excellente opportunité qu'est l'élection a été utilisée de la pire façon qui soit, affirme-t-il. Il faut que la République islamique soit capable d'écouter les voix qui demandent des réformes", conclut-il.


Reste à savoir si, à la suite du prêche du 19 juin du guide suprême Ali Khamenei, les religieux continueront à oser contester le résultat de la présidentielle et à soutenir les manifestations.
Celles-ci devraient se poursuivre ce week-end, malgré l'interdiction formelle prononcée par le numéro un du régime.


Manuel
#416

El mensaje de Netanyahu es que no habrá paz

El último discurso del primer ministro israelí Benjamin Netanyahu fue verdaderamente el discurso de nuestras vidas. De unas vidas estancadas y sin esperanza.

Una vez más, la mayoría de los israelíes puede apiñarse en torno a lo que parece una oferta audaz y generosa pero, en realidad, es lo de siempre: un compromiso entre las ansiedades, la debilidad y el fariseísmo del centro-un-poco-derecha y el centro-un-poco-izquierda. Qué gran distancia entre esto y los derechos y las legítimas necesidades de los palestinos, ya aceptados por la mayor parte del mundo, incluido Estados Unidos.

Ahora, cuando ya se ha analizado y sopesado cada palabra del discurso, debemos dar un paso atrás y ver la imagen de conjunto. Lo que el discurso dejó al descubierto es el grado de abandono al que hemos llegado los israelíes ante una realidad que exige flexibilidad, audacia y visión. Si pasamos del hábil orador a su audiencia, vemos qué apasionadamente se atrinchera ésta tras sus ansiedades y sentimos el dulce sopor del nacionalismo, el militarismo y el victimismo que constituyeron el flujo vital del discurso.

Aparte de la aceptación del principio de los dos Estados, que Netanyahu proclamó a duras penas, el discurso no incluyó ninguna medida tangible para avanzar verdaderamente hacia un cambio de conciencia. Netanyahu no habló "sinceramente y con valentía" -como había prometido- sobre el papel destructor de los asentamientos como obstáculo para la paz. No miró de frente a los colonos para decirles que el mapa de los asentamientos está en contradicción con el mapa de la paz. Que la mayoría de ellos tendrán que dejar sus hogares.

Debería haberlo dicho. No habría perdido puntos en futuras negociaciones con los palestinos, sino que habría hecho posible comenzar esas negociaciones. Debería haberse dirigido a nosotros, los israelíes, como personas adultas. Debería haber hablado, en concreto y con detalle, sobre la iniciativa de paz árabe. Debería haber indicado las cláusulas que acepta Israel y las que no. Debería haber hecho un llamamiento que les permitiera responder y, de esa forma, haber comenzado el proceso más crucial de Israel.

Netanyahu dedicó muchos minutos a explicar a sus oyentes las promesas y las garantías que Israel necesita recibir de los palestinos antes de entablar las negociaciones. No habló de los riesgos que debe asumir Israel ni de su deseo de alcanzar la paz. No convenció a nadie de que verdaderamente esté dispuesto a luchar por la paz. No llevó a Israel hacia un nuevo futuro.

Yo le vi, y vi los impresionantes datos sobre el apoyo recibido por su discurso, y comprendí qué lejos estamos de la paz. Qué lejos, y quizá qué marchitos en nuestro interior, están la capacidad, el talento y la sabiduría necesarios para forjar la paz, e incluso el instinto para salvarnos de la guerra. Vi cómo su mecanismo interno, siempre en guardia, convierte cualquier intento de hablar de paz en un autoconvencimiento de que existe un edicto celestial que nos ordena vivir siempre con la espada en la mano. Vi todo eso, y supe que ninguna de estas cosas nos va a traer la paz.

Observé asimismo la respuesta de los palestinos, y pensé que son los más leales socios del abandono y las oportunidades perdidas. Su respuesta podría haber sido mucho más prudente y clarividente que el propio discurso. Podrían haber aceptado la patética rama de olivo que les ofrecía Netanyahu, a regañadientes, y haberle retado a iniciar las negociaciones de inmediato; unas negociaciones con alguna posibilidad de que las dos partes desciendan de sus pedestales de grandes declaraciones a la tierra de la realidad.

Pero los palestinos, tan atrapados como nosotros en un mecanismo de disputa y regateo, prefirieron hablar de que pasarán mil años antes de aceptar las condiciones de Netanyahu.

Y esto es lo que nos transmitió Netanyahu, lo que revelaron sus palabras: aunque los israelíes, en su mayoría, desean la paz, al parecer no van a poder conseguirla. Podemos preguntarnos si de verdad comprendemos, tanto israelíes como palestinos, lo que significa la paz, cómo podría ser una vida pacífica. E inmediatamente surge la duda de si esa opción de la auténtica paz sigue existiendo en nuestras conciencias.

Porque si no existe, significa que no tenemos ninguna forma de alcanzar la paz. Y si es así, por extraño que parezca, no tenemos ninguna motivación para alcanzar la paz.

El discurso de Netanyahu, que debería haber aspirado al nuevo espíritu mundial que ha engendrado Barack Obama, nos dice, entre sus líneas retorcidas, que no habrá paz salvo que nos la impongan. No es fácil reconocerlo, pero cada vez parece más que ésta es la opción que aguarda a israelíes y palestinos: una paz justa y segura -impuesta a las dos partes mediante una firme intervención de la comunidad internacional, dirigida por Estados Unidos- o una guerra, quizá más difícil y amarga que las anteriores.

David Grossman 21/06/2009


Manuel
#415

sábado, junio 13, 2009

Por qué casi nadie es de fiar

Si ustedes se fijan y hacen memoria o repaso, es probable que conozcan a poca gente que no anteponga algo más bien impersonal y abstracto a sus relaciones con las personas.

Hay una frase que se repite con naturalidad en todos los ámbitos y que no sólo es aceptada, sino que por lo general “queda muy bien” y suscita admiración. Quien la pronuncia suele recibir aplausos y es visto como ejemplo de entrega, de abnegación, de altruismo y hasta de lealtad. Con sus obligadas variantes, se puede escuchar lo mismo en boca de un futbolista que de un político que de un guerrillero, no digamos ya en las de un nacionalista o un clérigo de cualquier religión, que cifran en ella su razón de ser. Yo la encuentro, sin embargo, una frase inquietante si no aberrante, que me lleva a desconfiar inmediatamente de todo el que la haga suya bajo cualquiera de sus infinitas formas. La frase en cuestión viene a decir que algo casi siempre inexistente –o cuando menos inaprensible, o intangible, o amorfo, o invisible– “está por encima” de todo lo demás, y desde luego de las personas: Dios o la Iglesia, España o Cataluña o Euskal Herría, la empresa, el partido, la ideología, el Estado, la revolución, el comunismo, el fascismo, el sistema capitalista, la justicia, la ley, la lengua, esta o aquella institución, este colegio, este periódico, este banco, la Corona, la República, el Ejército, el nombre de cualquier cosa, la cadena tal o cual de televisión, una marca, el Barcelona o el Real Madrid, la familia, mis principios, mi pueblo. Desde lo más ampuloso hasta lo más baladí, todo puede “estar por encima” de las personas y no hay ningún inconveniente en sacrificar o traicionar a éstas en aras de lo que para cada cual sea “sagrado” o “la causa”, ya se trate de ideales, entelequias o quimeras; de imaginarios incorpóreos las más de las veces.

No hay apenas diferencia entre lo que gritan los suicidas islamistas en el momento de inmolarse (“Alá es el más grande”, si no me equivoco) y el primer mandamiento de los cristianos (“Amarás a Dios sobre todas las cosas”, tal como yo lo estudié). El resto son variantes o copias de esta absolutista afirmación, aplicadas a lo que se le ocurra al cenutrio de turno, desde el “Todo por la patria” que ignoro si todavía corona en España los portales de los cuarteles hasta la “Revolución Socialista Bolivariana” o como quiera que llame Hugo Chávez a su proyecto totalitario en Venezuela, pasando por “el ancestral pueblo vasco”, el Rule Britannia, el Deutschland über alles, “la gran patria rusa”, o bien Hacienda, The Times o Le Monde, el Manchester United o la Juventus, la monarquía, la Constitución, la BBC o la RAI o TVE, el Papado o la revolución cultural, por supuesto “el pueblo soberano” y el nombre de cualquier empresa multinacional o local.

La frase en cuestión es a menudo rematada por otra similar, pero aún más explícita:
“Las personas pasan, las instituciones permanecen”, como si estas últimas no fueran, desde la Iglesia hasta el Athletic de Bilbao, obra e invención de las personas, y en realidad no estuvieran al servicio de ellas, sino al revés.
Lo cierto es que a lo largo de demasiados siglos se ha logrado hacer creer eso a la gente, que todos estamos al servicio de cualquier intangible y que somos prescindibles en aras de su perpetuidad. No es, así, tan extraño que esas afirmaciones categóricas y vacuas gocen de tan magnífica reputación, ni que quien deja de suscribirlas sea tenido por un apestado.
¿Cómo, que no está usted dispuesto a sacrificarse por la empresa, Fulánez?
¿Un soldado que no se apresta a morir por su país en toda ocasión?
¿Un revolucionario que no delata a sus vecinos?
¿Un fiel que pone reparos a hacerse saltar por los aires si con ello mata a tres infieles?
¿Un creyente que no abraza el martirio antes que abjurar de su fe?
¿Un futbolista que no rechaza una jugosa oferta económica para seguir con el club que lo forjó?
He ahí ejemplos de un egoísta, un cobarde, un desafecto, un traidor, un apóstata, un pesetero.
El que no pone algo por encima de sí mismo, de las personas y de sus afectos sólo se hace acreedor al insulto y al desprecio.

Y sin embargo …
Yo me siento mucho más seguro y tranquilo en la compañía de quienes carecen de toda lealtad “superior”, de quienes nunca anteponen ninguna abstracción al aprecio por sus allegados, de quienes sólo se volverán contra mí por mis actos y no por ningún dogma ni creencia ni ideal.
Es más, son esas las únicas personas en las que confío, y en cambio nunca podría hacerlo en un religioso ni en un político ni en un militar ni en un nacionalista, tal vez ni siquiera en un creyente ni en un militante ni en un patriota oficial, porque sé que cualquiera de ellos estaría presto a traicionarme o a sacrificarme. Llegado el caso, serían vasallos de lo que hubieran colocado “por encima”, e incondicionales de ello aunque reprobaran el proceder de quienes lo encarnaran.
Por eso no me fío enteramente de casi nadie, tan extendido está el sentimiento que da lugar a esa frase. Y si ustedes se fijan y hacen memoria o repaso, verán también, bajo este prisma, de cuán poquísimos se podrán fiar.

JAVIER MARÍAS 07/06/2009


Manuel
#413

jueves, junio 11, 2009

Islande - Un petit tour...

Madagascar, le Burkina Faso, le Myanmar ou encore le Vietnam…
Depuis 15 ans, Philippe Lefebvre parcourt le monde, l’appareil-photo à la main.
En 1994, il part en camping-car pour l’Islande.
Trois semaines au milieu de paysages «au-delà de l’ordinaire», plongé dans une nature fascinante de beauté et de violence.

« Malgré mes trois séjours en Islande, je reste envoûté par cette île.
Je n’y vais qu’en bateau : impensable de manquer l'arrivée au milieu des fjords. Surtout, je peux embarquer avec mon camping-car : c’est le seul moyen de voyager en complète liberté, de ne pas être coincé dans les villes islandaises, qui n’ont aucun charme. Certains touristes se rendent en Islande parce qu’ils ont un but précis : ce sont des pêcheurs acharnés, ils veulent à tout prix se baigner dans les sources d’eau chaude ou encore découvrir les volcans.
Pour ma part, je suis simplement fasciné par la nature islandaise : j’aime m’en imprégner, m’y promener, y méditer. Le volcanisme a donné lieu à des paysages extraordinaires, loin de tout ce que j’ai pu observer ailleurs : des plages de sable noir, des cratères encore fumants, des glaciers gris-bleus...
On ne peut qu’être impressionné par la variété, la beauté exceptionnelle, la force contenue de la nature islandaise.
Sur cette île, j’ai eu l’impression d’effleurer les mystères de la création.
Et je ne suis pourtant pas mystique… »


Arrivée à Seydisfjordür


Pas question d’arriver en Islande en avion : cette année, comme toujours, je choisis la voie des eaux.
Embarquement, avec le camping-car, au nord de l’Ecosse puis escale obligatoire dans les îles Feroé, où j’attends le bateau qui rejoint l’Islande. Pendant trois jours, je sillonne l’archipel, à la découverte de ses cascades, ses villages, ses falaises de basalte. Après une nuit à bord, arrivée dans le fjord de Seydisfjordür (extrême-est de l'île) en fin de matinée. Les toits en tôle colorée se détachent nettement sur les montagnes d’un vert uniforme.
La photo est jolie. En réalité, le village n’a aucun charme.
Surtout, j’ai hâte de le quitter pour me rendre sur des sites sauvages, à la beauté brute.


Sur la route


Début de l’aventure.
Après un bref arrêt à Egilsstadir et son supermarché, où je me suis ravitaillé pour les prochains jours, descente dans le sud de l’île par la route n°1. Je me suis décidé pour un trajet longeant les côtes dans le sens des aiguilles d'une montre. La voie asphaltée est bordée à droite par les montagnes, à gauche par la mer.
Pas d’itinéraire précis : je m’arrête au gré de mes envies.


Plages de sable noir


Premier stop : les plages de sable noir, sur la route de Höfn, au sud-est du pays. Le volcanisme de l’île est à l’origine de paysages singuliers, où des vagues à l’écume éclatante viennent s’écraser sur des rochers anthracites.


Une terre fertile


Au pied du Vatnajökull, cet immense glacier qui couvre le quart sud-est du pays, le sol est fertile.
Le glacier recouvre de nombreux volcans, dont la lave, au contact de l’air, s’est transformée en basalte. Longtemps après les éruptions, la végétation reprend ses droits et anime, par ses couleurs vives, les terres monotones.


La traversée de Jokulsarlon


Tour en bateau sur le plus grand lac glaciaire d'Islande, celui de Jokulsarlon.
Formée grâce au recul du Breiðamerkurjökull (glacier lui-même issu du Vatnajökull), cette lagune rejoint la mer par un estuaire très étroit.
Le site est superbe. Mon seul regret : il attire de nombreux touristes…


Le pont du Vatnajökull


Ce pont, comme beaucoup d’autres, a été détruit en 1996, par une « hlaup », coulée causée par une éruption sous-glaciaire dans la région du Vatnajökull. Le magma en fusion avait fait fondre instantanément la glace, créant une immense poche d'eau qui s’était déversée dans les rivières.
Résultat : des inondations dans les vallées, de nombreuses constructions arrachées, et dix kilomètres de la route circulaire anéantis.


Dédale de glace


Remontant le lac du sud au nord, le bateau évolue tout d’abord dans un labyrinthe de glace.
Suivent les eaux libres, une zone atteignant les 180 m de profondeur. A plusieurs reprises, on entend les blocs de glace se détacher. Le courant les entraîne jusqu’à la mer.


A la nuit tombée


Fin de journée sur le Jokulsarlon.
Avant de regagner la mer, les phoques approchent des rives.
On raconte qu’à la nuit tombée, ils viennent danser devant les touristes, attirés par leur radio : ils ont plutôt l’habitude d’y être bien nourris…


Chevaux au vent


Chaque soir, j’installe le camping-car de manière à disposer d’une vue quatre étoiles.
Aujourd’hui : une prairie loin de tout, les pentes glacées du Vatnajökull en arrière-plan. Ce matin, quelques chevaux y paîssent : ils sont nombreux dans l’île, à évoluer en semi-liberté.


Orgues de basalte


Près de Vík í Mýrdal, ce sont les orgues basaltiques de Reynisfjara.



Arrivée dans le parc national de Skaftaffel, à 120 km à l'ouest de Höfn.
Situé sur les contreforts du Vatnajökull, ce poumon vert domine les sandurs. J’y reste la journée. Incontournable : la balade pour Svartifoss (la « cascade noire »). Une chute d'eau de 20 mètres cernée d’orgues basaltiques d’une régularité mathématique.
L’ensemble repose dans une forêt de bouleaux.


Eglise du sud de l’Islande


Sur la route n°1, les églises se succèdent.
Je m’arrête de temps à autre, et photographie les plus emblématiques.
Toits rouges et façades immaculées, bâtiments de tourbe ou de basalte.


Barnafoss, la chute des enfants


Je m'écarte de la route n°1 pour rentrer dans les terres, direction Barnafoss, une chute située sur la Hvita, petite rivière au pied du glacier du Langjökull.
Le bruit est assourdissant. Puissante, presque violente, Barnafoss a creusé des trous dans la roche. L’eau est blanche d’écume. Son nom signifie « La cascade des enfants » parce que deux enfants s’y seraient noyés en voulant emprunter un pont naturel. Folle de chagrin, la mère l’aurait alors détruit. Depuis, il a été remplacé par une passerelle artificielle.


L’autre lagon bleu


Péninsule de Reykjanes, entre l'aéroport international de Keflavik et la capitale de l’Islande, Reykjavik à l'extrême sud-est de l'Islande.
Plutôt que de pousser jusqu’à la capitale, je m’arrête au lac artificiel du Blue Lagoon. L’eau, chauffée par un champ de lave à plus de 200°C, est tout d'abord utilisée par la centrale géothermique Svartsengi, avant d'être rejetée à une température de 30 à 40°C dans le lac. Elle permet également d'alimenter le chauffage de la ville. La baignade est inoubliable : une sorte de cure thermale en milieu à la fois volcanique et industriel !


A l’assaut de la presqu’île de Vestfirdir


Après avoir parcouru tout le sud de l'île d'est en ouest, je remonte au Nord de l'ïle, direction la péninsule de Vestfirdir (Fjords de l’Ouest). Une journée de route entre des flancs de montagne toujours verts et une eau d’un bleu vif, presque artificiel.


La tonte de moutons


Dans toutes les fermes d’Islande, la tonte des moutons a lieu au mois de juillet.
Des têtes d’enfants blonds comme les blés, « typiquement » islandais, émergent au milieu du troupeau. Certains n’ont pas plus de cinq ans.


Falaises dans le couchant



Extrême-est de l'Islande.. et de l'Europe.
J'arrive dans la péninsule de Vestfirdir par un isthme large de 7 km. Les falaises, dans la région, sont particulièrement impressionnantes : à l’extrême-ouest, Latrabjarg, 444 m de haut et 14 km de long, abrite l’une des plus grandes colonies d'oiseaux d’Europe.


Douce errance


Pendant deux jours, je sillonne la péninsule, en alternant trajets en camping-car, balades dans les fjords et sur des plages désertes. Un soir, alors que je me promène sur une plage de galets, je remarque des moules. J’en ramasse quelques-unes et les cuis sur un feu improvisé.


Un séchoir à poissons


Partout, d’immenses séchoirs à poissons.
Durs comme du bois, les morues, haddocks et autres poissons-loups se balancent dans le vent. Le poisson séché est l’un des aliments de base des Islandais. Il se conserve très bien : j’en ai rempli le camping-car.


Suivez le guide


Passage obligé au musée de la pêche d’Osvör, tout proche du village de pêcheurs de Bolungarvik. Un guide, habillé en peaux de phoque et de mouton, raconte la vie d’un pêcheur au début du siècle. Plus vrai que nature…


Goðafoss, la chute des dieux


Route n°1, entre Akureyri et le lac Myvatn, au nord-est du pays.
La « chute des dieux » compte parmi les plus belles d’Islande. La plupart des touristes s’amasse au même endroit pour la photographier.
En m’éloignant un peu, je parviens à l’observer en toute tranquillité.


La zone volcanique de Namajfall


A quelques encablures du lac Myvatn, la zone volcanique du Krafla.
On est accueilli par une forte odeur de soufre et des grands jets de vapeur. La lave se solidifie en une grande crème très sombre, charbonneuse, fascinante de puissance. La terre tremble encore.
Pourtant, la dernière éruption a eu lieu au milieu des années 1980.


Tout petit


Le sol est décomposé par les rejets de vapeurs sulfurées et par les dépôts des fumerolles.
La dernière fois que je suis venu sur ce site, il y a quelques années, j’ai arpenté ces espaces avec un guide qui nous a mené au plus près des cratères. Cette fois-ci, je me contente de les observer de loin, toujours fasciné.
Face à la force contenue de la nature, je me sens tout petit et presque en danger.


www.geo.fr

Manuel
#412

miércoles, junio 10, 2009

China, un renacimiento en tres tiempos

El proceso que vive China desde diciembre de 1978, cuando el PCCh decidió dar vía libre a la actual política de reforma y apertura, tiene una doble dimensión.
En primer lugar, es tal su significación que ha abierto un nuevo capítulo en la historia de China, con la potencialidad suficiente para conducirla a su pleno renacimiento. A la caída del imperio en 1911, le sucedió un periodo repleto de vicisitudes, invasiones y rivalidades, guerras civiles incluidas, que, en teoría y según la interpretación al uso, finalizó en 1949, con la proclamación de la Nueva China por Mao Zedong. No obstante, quizás fuera apropiado alargar hasta 1978 ese período de turbulencias iniciado en 1911 y que, en esencia, se caracterizó por la búsqueda, en dos tiempos, de aquella fórmula que debía permitir a China encontrar el camino de su resurgir.

En cierto sentido, episodios como el Gran Salto Adelante o la Revolución Cultural se explican no sólo por el reconocido deseo de abrir en Asia un proceso diferente al impuesto por el socialismo soviético, sino que responden a ese tanteo con la historia, inestable, para dar con el sistema llamado a finiquitar varios siglos de decadencia. Así pues, 1978 y no 1949 quizás debiera ser la fecha que marca el inicio del renacimiento, cuyas bases parciales fueron puestas primero en 1911 y después en 1949, pero que, en ambos casos, zozobraron con episodios desestabilizadores de similar calibre a los vividos con posterioridad al derrumbe de la monarquía feudal.

En segundo lugar, la política china a partir de 1978 se caracteriza por la progresiva sustitución de las vigas del maoísmo, cuya característica más sobresaliente consistía en la abrupta ruptura con el mundo confuciano que, ahora, vuelve otra vez por sus fueros. A diferencia del periodo comprendido entre 1949 y 1978, la China actual tiende puentes con la China de siempre, a sabiendas de que en su interior perviven valores y actitudes que contribuyen, desde la ética y la moral, a organizar la sociedad de forma estable, aun cuando la vida económica del presente guarde, a simple vista, poca relación con la China milenaria.

En el ámbito socio-político, la promoción de la armonía y del gobierno de la virtud, la exaltación de la familia y de los valores tradicionales, constituyen una base aparentemente más sólida y socialmente interiorizada que los principios marxistas que, formalmente, aún abandera el PCCh, pero también mucho más aceptables a priori que nuestros valores liberales y "universales".

En esa doble apreciación tenemos los fundamentos de esta nueva China de la reforma, llamada a ser poderosa. Para entenderla habrá que releer a Confucio, especialmente si queremos acertar en el tratamiento de todas las facetas relacionadas con su emergencia y profundizar en la configuración de unas relaciones estables y de largo plazo, que, por definición, no pueden prescindir ni de la historia ni de la cultura, aspectos ambos de un calado infinitamente superior al señalado por factores tecnológicos, defensivos o estrictamente económicos.

Esa apuesta por el entendimiento cultural debe ser el fundamento también para comprender y gestionar su actual nacionalismo y, sin pecar de soberbia pero tampoco de ingenuidad ni pasando por alto los muchos siglos que China ha dominado el mundo, haciendo acopio de modestia, establecer un diálogo en pie de igualdad que pueda evitar cualquier hipótesis de exacerbamiento que le invite a perseguir la hegemonía a toda costa.

El camino seguido por China a partir de 1978 constituye un ejercicio de transformación verdaderamente admirable, no sólo por la evidente mutación operada en la economía y la sociedad, sino, especialmente, por la capacidad camaleónica del PCCh para ajustar su enfoque en función de las necesidades, sin renunciar del todo a nada, pero plasmando en la práctica no sólo un renacimiento económico capaz de asombrar al mundo, sino una actualización cada vez más notoria de la propia identidad cultural del país que el maoísmo había despreciado, culpándola de todos los males de la nación.

Formalmente hablamos del mismo partido que derrotó al poderoso Kuomintang, pero en la práctica, 30 años después, el tiempo le ha pasado factura. Tanto es así que la legitimidad originaria, maoísta, ha venido perdiendo fuerza desde 1978, a medida que el PCCh ha vertebrado una nueva legitimidad basada en el desarrollo y, ahora mismo, ensaya de forma limitada una democracia que le permita superar incólume sus mayores desafíos (entre ellos, la corrupción) y sortear las críticas internacionales por su mal disfrazada ambigüedad. Comunista o confuciano, el PCCh, con una generación al frente que a partir de 2012 podrá conducirse ya sin las ataduras limitantes dispuestas por Deng Xiaoping al inicio del proceso, debe encarar en los próximos años las pruebas más duras de su supervivencia política.

Para ellos es de prever que Mao, como Sun Yat-sen, el fundador de la República, quede en otro buscador de caminos. Quien realmente lo encontró fue Deng y aquellos que, como Liu Shaoqi y tantos otros, ya defendían estas políticas en tiempos del maoísmo. Lo que a algunos, no lo olvidemos, les costó la vida.


Manuel
#411

La cosa Berlusconi

JOSÉ SARAMAGO 06/06/2009

No veo qué otro nombre le podría dar.
Una cosa peligrosamente parecida a un ser humano, una cosa que da fiestas, organiza orgías y manda en un país llamado Italia.

Esta cosa, esta enfermedad, este virus amenaza con ser la causa de la muerte moral del país de Verdi si un vómito profundo no consigue arrancarlo de la conciencia de los italianos antes de que el veneno acabe corroyéndole las venas y destrozando el corazón de una de las más ricas culturas europeas.
Los valores básicos de la convivencia humana son pisoteados todos los días por las patas viscosas de la cosa Berlusconi que, entre sus múltiples talentos, tiene una habilidad funambulesca para abusar de las palabras, pervirtiéndoles la intención y el sentido, como en el caso del Polo de la Libertad, que así se llama el partido con que asaltó el poder.

Le llamé delincuente a esta cosa y no me arrepiento.
Por razones de naturaleza semántica y social que otros podrán explicar mejor que yo, el término delincuente tiene en Italia una carga negativa mucho más fuerte que en cualquier otro idioma hablado en Europa. Para traducir de forma clara y contundente lo que pienso de la cosa Berlusconi utilizo el término en la acepción que la lengua de Dante le viene dando habitualmente, aunque sea más que dudoso que Dante lo haya usado alguna vez.
Delincuencia, en mi portugués, significa, de acuerdo con los diccionarios y la práctica corriente de la comunicación, "acto de cometer delitos, desobedecer leyes o padrones morales". La definición asienta en la cosa Berlusconi sin una arruga, sin una tirantez, hasta el punto de parecerse más a una segunda piel que la ropa que se pone encima.
Desde hace años la cosa Berlusconi viene cometiendo delitos de variable aunque siempre demostrada gravedad. Para colmo, no es que desobedezca leyes sino, peor todavía, las manda fabricar para salvaguarda de sus intereses públicos y privados, de político, empresario y acompañante de menores, y en cuanto a los patrones morales, ni merece la pena hablar, no hay quien no sepa en Italia y en el mundo que la cosa Berlusconi hace mucho tiempo que cayó en la más completa abyección.

Este es el primer ministro italiano, esta es la cosa que el pueblo italiano dos veces ha elegido para que le sirva de modelo, este es el camino de la ruina al que, por arrastramiento, están siendo llevados los valores de libertad y dignidad que impregnaron la música de Verdi y la acción política de Garibaldi, esos que hicieron de la Italia del siglo XIX, durante la lucha por la unificación, una guía espiritual de Europa y de los europeos.
Es esto lo que la cosa Berlusconi quiere lanzar al cubo de la basura de la Historia.
¿Lo acabarán permitiendo los italianos?


Manuel
#10

Toulouse d'hier et d'aujourd'hui

Spécial anniversaire Géo (Mai)


Plein Soleil


Cloître


Croisière


Hôtel d'Assézat


La place Arnaud Bernard


La place de la Daurade


La place du Capitole


La place du Pont Neuf


La place Occitane


Le pont Saint Pierre


Le pont Saint Sauveur


Péniches


Pont Saint Pierre de nuit


Sieste


Manuel
#409

sábado, junio 06, 2009

Votar Europa

La última fase de la campaña para las elecciones al Parlamento Europeo, que se celebran mañana, ha confirmado los peores augurios.
Los partidos no sólo han seguido ignorando que el asunto sobre el que se vota es el futuro de la Unión Europea, y lo que a ese futuro pueda aportar la Cámara de Estrasburgo. Se han enzarzado en debates en clave puramente nacional, y lo que es peor, en muchos casos, de una ínfima altura.
Y además preparan una lectura interna del resultado.



El PSOE ha centrado su mensaje en agitar el miedo al retorno del PP, con el único barniz europeo de preservar y ampliar el modelo social de la UE. Y el PP ha removido todos los temas menos los que afectan a Europa: aborto, paro o los desplazamientos del presidente del Gobierno.
Las escasas excepciones, salpicadas en algún debate televisado, sólo han confirmado la regla. Algunos de los partidos minoritarios, sobre todo las coaliciones nacionalistas o IU-IC, intentaron no esquivar el bulto del asunto sobre el que se votará. Pero sus exhibiciones de europeísmo autoproclamado contrastan con la realidad de que sus programas, o sus cabezas de lista, están sesgados por un incipiente euroescepticismo, como se demostró en su actitud refractaria u hostil en el referéndum sobre la Constitución europea (y en cambio, su aplauso a su versión menos ambiciosa, el Tratado de Lisboa).

La enorme abstención prevista puede anotarse, pues, en la cuenta de los partidos, aunque sus víctimas sean el prestigio y la legitimidad de la Eurocámara, y de rebote, lo que significa en el entramado comunitario: un contrapeso a las tendencias individualistas de muchos de los Gobiernos.

Es falso que el desinterés de la ciudadanía por Europa sea inevitable, y la prueba es que en otros momentos ha formado parte de las aspiraciones compartidas por todo el electorado. Y no es cierto que sea incapaz de entender su alcance y necesidad en un mundo globalizado, en el que las decisiones nacionales apenas tienen incidencia. Quienes han sido incapaces de vincular el debate nacional con las políticas europeas han sido los partidos.

El Parlamento que surgirá del 7-J ostentará muchas competencias para codecidir con los Gobiernos en la UE. De hecho, más competencias que nunca, a menos que las crisis checa y británica arruinen el Tratado de Lisboa. Aunque le falte la potencia de arrastre que supondría la capacidad para designar un Gobierno, podrá influir en la política contra la crisis, la evolución del modelo social o los dilemas ambientales. Así sucedió en la última legislatura en asuntos como los vuelos secretos de la CIA o las directivas más escoradas hacia el ultraliberalismo social.

La UE afronta retos como el de completar la unión económica y monetaria, reforzar la política exterior, salvar el Estado de bienestar o incrementar la seguridad interna. Para ello conviene evitar la erosión de legitimidad asociada a la abstención.

Pese a la lógica tentación de castigar a toda la clase política, no hay que olvidar que votar es un deber cívico y también un derecho al que no hay que renunciar.



Manuel
#408