sábado, noviembre 03, 2007

Welcome to my Paradise


Aqui estamos
(mi avion / desde mi habitacion / desde la veranda / casa desde la playa / dentro del agua)

Endlich da!
Nous y voila
Here we are


#176
Manuel

miércoles, octubre 31, 2007

Mauritius - Island in the sun

Día 0. Camino de mi islita del Índico.
Esto es lo que me espera...


Meine Lieblingsinsel im Ozean.
3 Wochen ! Jetzt geht's los !



Retour à Motililmoris !
La vie douce... pendant 3 semaines !


Mauritius welcomes you, everybody welcomes you...


#175
Manuel

lunes, agosto 20, 2007

Le pays où le client a toujours tort

Reine du romantisme et de l’élégance, la capitale n’arrive pas à se défaire d’une réputation exécrable en matière d’accueil. La mairie a voulu réagir. Mais il est difficile de changer les habitudes acquises...

“N’oubliez pas que nous sommes en France ; ici le client a toujours tort.”

Cette formule, lancée par Marion Cotillard, qui incarnait une austère serveuse de restaurant provençal, à son partenaire Russell Crowe dans Une grande année de Ridley Scott, a soulevé dans la salle des éclats de rire isolés. Des rires à l’accent étranger, pour être précis. Car la plupart des spectateurs français ont réagi à ce bon mot par un silence glacial. Personne n’aime qu’on lui rappelle ses petits défauts. Le film, sorti en janvier, enfile les clichés comme des perles. Celui du serveur acariâtre ne pouvait donc pas manquer à l’appel.

Les clichés peuvent être injustes – généralement, ils le sont. Mais ils ne naissent pas de rien.
La réputation de mauvais coucheurs qu’ont les serveurs parisiens, puisque c’est dans la capitale que se concentrent les spécimens les plus notables de l’espèce, n’est pas imméritée. Naturellement, il y a bien quelques exceptions.

Un baromètre annuel réalisé par le cabinet Global Market sur 60 villes du monde situait Paris au troisième rang en termes d’image – derrière Sydney et Londres –, alors qu’elle est à la première place pour le glamour et l’élégance. En revanche, les choses se gâtent dès lors qu’on évalue la qualité de l’accueil des professionnels et des habitants. Là, Paris dégringole à la 52e place sur 60.
Préoccupée par cette situation, la Ville de Paris a organisé le 9 juillet dernier la première Journée du tourisme, afin de sensibiliser les Parisiens et, en particulier, ceux qui côtoient les touristes. Après tout, le secteur génère directement ou indirectement 20 % des emplois de la ville. L’année dernière, 16,3 millions de touristes ont séjourné à Paris, dont 9,7 millions d’étrangers. Ce dernier chiffre pourrait atteindre les 20 millions en 2020.

Pour l’occasion, la Mairie de Paris a fait distribuer la Charte du Parisien et du visiteur, où figurent quelques recommandations sommaires. Cette charte invite les Parisiens à prendre la peine de renseigner les touristes qui les abordent dans la rue, d’essayer de le faire dans leur langue – du jamais-vu ! – de leur conseiller des endroits de la capitale qu’ils apprécient particulièrement et de se montrer fiers de leur ville. Les touristes, de leur côté, sont incités à “se mettre à l’heure parisienne”, à découvrir les produits français et à utiliser les transports publics. Dans toute la ville, des activités ont été organisées afin de fraterniser avec les touristes, même si le temps, froid et pluvieux en ce mois de juillet, ne se prêtait guère à ce genre d’exercice.

Peut-être sensibilisées par les recommandations de la municipalité, les serveuses du restaurant Barlotti, sur la place du Marché-Saint-Honoré, accueillaient les clients avec un large sourire et s’empressaient de leur dire quelques mots en espagnol, une attention rare. Il y a toutefois des habitudes bien enracinées, et, dès que la minute de vérité est arrivée – c’est-à-dire lorsque les retards en cuisine ont suscité les premières plaintes (justifiées) –, les jolis minois des serveuses sont redevenus rébarbatifs. Le client, en pareil cas, a beau avoir raison, on est en France tout de même…


#174
Manuel

domingo, agosto 19, 2007

La corbata en el punto de mira

La cravate, victime du réchauffement climatique

Plusieurs siècles après que les mercenaires croates aient ébloui les Français avec leurs cravates*, cet accessoire est peut-être une espèce en voie d’extinction – tout au moins en période estivale.

La première campagne anticravate a été lancée il y a deux ans par le Premier ministre japonais d’alors, Junichiro Koizumi, qui avait lui-même donné l’exemple.
L’un des acteurs économiques espagnols les plus en vue, le groupe de BTP Acciona, vient à son tour de porter un coup très dur à cet accessoire.
Le 25 juin, la climatisation a été baissée dans ses 200 agences espagnoles, de manière à remonter la température moyenne à 23-24 °C. Ce jour-là, plus de 90 % des 38 000 employés masculins du groupe ont suivi la recommandation qu’on leur avait faite de venir au bureau sans leur sempiternelle cravate. Acciona a ainsi créé la plus importante légion de salariés “décravatés” de toute l’Espagne. Les économies d’énergie réalisées par l’entreprise dans son seul siège madrilène, où travaillent plus de 600 personnes, réparties sur 10.000 mètres carrés, équivalent aux émissions annuelles de CO2 d’une voiture qui parcourrait vingt fois le continent africain, du nord au sud.

Renoncer à la cravate peut être un premier témoignage, symbolique mais important, de la contribution des entreprises à la lutte contre le gaspillage d’énergie.

* Le mot cravate pourrait venir de hrvat, “croate” en croate. Les cavaliers croates engagés par Louis XIII portaient une bande d’étoffe autour du cou.


¿Podría ser la corbata la gran sacrificada por un calentamiento que se nos va de las manos?

LaVanguardia, Antonio Cerrillo | 26/06/2007

La corbata, la prenda que simboliza la formalidad elegante o la sobria uniformidad global, está en jaque.
Y una de las empresas españolas de referencia, Acciona, le asestó ayer en su propio campo (el empresarial) un duro golpe que, al menos en verano, puede redefinir la historia de esta prenda.
O no.
En cualquier caso, más del 90% de los 38.000 empleados de Acciona siguieron ayer la recomendación de acudir a la oficina sin la sempiterna corbata. Acciona ha creado la más importante legión de oficinistas descorbatados de España.

Éste es un ejemplo más de que la ropa informal y fresca se impone en verano en las grandes empresas, que están empezando a prescindir de las corbatas, así como de los trajes chaqueta o la manga larga de la oficina, para no tener que bajar tanto la temperatura de climatización. Algunas de las principales corporaciones han decidido subir la temperatura del aire acondicionado a una media de unos 25 grados, para recortar el gasto eléctrico y prevenir emisiones de gases invernadero.
La campaña para acudir a las oficinas sin corbata fue promovida hace dos años por el primer ministro japonés, Junichiro Koizumi, que apareció luciendo cada día una camisa diferente pero sin corbata; y desde entonces la corbata está un poco de capa caída en las oficinas.
Varios siglos después de que los croatas deslumbraran a los franceses con sus cravates, este complemento puede entrar en crisis. Las túnicas y las togas fueron borradas del mapa clásico por la indumentaria de los bárbaros, y las corbatas pueden ser una especie en extinción víctima del cambio climático. Al menos, en verano.

Quitarse la corbata puede ser un primer gesto, simbólico pero relevante, de la contribución de las empresas para evitar el despilfarro energético. Pero no menos chocante es la imagen de las mujeres que deben abrigarse con una chaquetilla o rebeca para defenderse de una climatización excesivamente fría mientras en la calle hace un sol de justicia. Que haya que abrigarse con chaqueta habiendo una temperatura de 32 grados en la calle es algo que el planeta no puede permitirse; ni el planeta, ni una economía mínimamente responsable.
Acciona, la empresa que ha revolucionado el mundo de la publicidad (anunciando compromisos de verdad en favor del medio ambiente) está dispuesta a liderar la lucha contra el cambio climático dando ejemplo en sus propias sedes. Desde ayer, la temperatura de climatización ha subido de uno a dos grados en sus 200 oficinas repartidas por España, con lo que la temperatura media será de 23 a 24 grados, aunque pueden subirla según la circunstancias que se den.

El ahorro eléctrico conseguido por la empresa - sólo en su sede central de Madrid, donde trabajan más de 600 personas repartidas en 10.000 metros cuadrados- equivale al consumo de electricidad anual de 29 familias, a las emisiones anuales de CO2 de 35.860 neveras o a las que generaría un coche que recorriera África de norte a sur 20 veces.
La temperatura ideal en invierno debe ser de 22 grados de máxima, mientras que en verano la mínima debe ser de 25 grados.
Para lograr una temperatura de 25 grados es necesaria la colaboración de las personas, que deben acostumbrarse a ir sin corbata a la oficina en verano, pero también es preciso mejorar los sistemas de climatización para lograr que esa temperatura de 25 grados sea uniforme y confortable para todos.
Pero mantener esta temperatura uniforme de 25 grados en una extensa planta de un edificio no siempre es fácil. Es frecuente, por ejemplo, la queja de algunos usuarios de edificios acristalados que trabajan junto a ventanas, en las que se da una fuerte radiación solar que incrementa la temperatura. No sólo hay que acondicionar los sistemas de climatización, sino también de protección solar del edificio.

Sin embargo, ni grandes almacenes ni muchos comercios aprenden la lección.
Y muchas veces hay que comprar tiritando.


#173
Manuel

sábado, agosto 18, 2007

Europa - Status quo?


Última cumbre europea del més pasado: borrador de trabajo.

EU-Gipfel in Deutschland: Gut gearbeitet!

Exclusif! Le brouillon de travail qui a servi lors du dernier sommet européen.

UE-Summit in Germany: job well done!


#172
Manuel

Dean attacks!

El huracán causa al menos tres muertos y se convierte en ciclón de categoría cuatro

AGENCIAS
- Miami / Washington - 18/08/2007

El huracán Dean, que ha dejado al menos tres muertos y ocho heridos en el Caribe, se desplaza con rapidez por el mar tropical amenazando a Jamaica y a Cuba con sus poderosos vientos, islas que ya se encuentran bajo alerta. La tempestad, que ya es en un ciclón de categoría cuatro, se dirigirá luego hacia Yucatán para seguir hacia Texas.


Dean ya es un ciclón de categoría cuatro en la escala de intensidad Saffir-Simpson de un máximo de cinco, y trae consigo vientos de hasta 215 kilómetros por hora y se pronostica que seguirá fortaleciéndose en las cálidas aguas del Caribe.


Amigos mios que estaís por allí, ¡agarraos fuerte!


#171
Manuel

Iberia = España + Portugal ?

El Guadiana europeo

Enrique Barón Crespo
Eurodiputado socialista y ex presidente del Parlamento Europeo
ElPaís - 17/08/2007


Ouvido tinha aos Fados que viría / uma gente fortíssima de Espanha - Camoens

Saramago ha relanzado, con una de sus agudas provocaciones, el recurrente debate de la unión entre Portugal y España en una Unión Ibérica.
Un Guadiana que desaparece y resurge, con más fuerza en su país que en el nuestro, aunque ambos estén en la misma balsa de piedra. Nuestra opinión pública está, sin duda, más preocupada por si España se rompe o no, por lo que no se entiende bien que alguien quiera apuntarse, aunque sea de la familia. Y ello a pesar del carácter prioritario de las relaciones con Portugal, más aún en este decisivo semestre de presidencia portuguesa de la Unión Europea.

El tema es siempre actual, aunque nuestros vecinos lo verbalicen con mayor libertad.
En nuestro caso, existe siempre una mayor reserva, por una actitud mezcla de temor a ser considerados como invasores imperialistas y el desdén de sentirse rechazados por un miembro de la familia. La cuestión me ha intrigado desde la escuela: cuando veía el mapa de la península me parecía que España había perdido la cara, por el claro perfil de un rostro de su costa occidental; aún hoy sigo sin entender que el tiempo en los telediarios se detenga en la frontera.
La primera vez que viajé al Portugal de Salazar entré por Zamora, en donde hay un monumento a su paisano Viriato y llegué a Viseu, en donde había otro a su mismo heroico paisano. Con todo, no voy tan lejos como el navarro Irujo, el único nacionalista vasco ministro del Gobierno español en la historia, quien decía a Madariaga en 1944, al debatir la Comunidad Iberica de naciones, que lo que más le molestaba al ver el mapa de la Península era que Portugal estuviera de otro color.

Se pueden multiplicar hasta el infinito las paradojas y las ocurrencias más o menos felices que nos ha deparado nuestra secular relación. El hecho es que nos hemos vuelto a encontrar en el hogar ibérico tras haber dado la vuelta al mundo y habérnoslo repartido, los lusos hacia Oriente, los hispanos hacia Occidente con la gesta de los descubrimientos, primera etapa de la globalización, de la que se silencian capítulos sórdidos como el de la responsabilidad compartida en el tráfico de esclavos.


Pero más que repetir una reflexión histórica en la que coincido con el sensato artículo de Mario Soares ¿Portugal en Iberia? (EL PAÍS, 4-8-07) y en particular con su admiración por el espléndido opúsculo de Natalia Correia Somos todos hispanos (no publicado hasta ahora en España), creo más útil tratar nuestro proyecto compartido de futuro.

Tras sufrir largas y fraternas dictaduras, accedimos a la libertad casi juntos, construyendo sistemas políticos constitucionales basados en los mismos valores. Desde 1986, fecha en que entramos juntos en la entonces Comunidad Europea, hemos vuelto a participar, por primera vez de modo voluntario, en la misma alianza política, económica, militar y social desde que Alfonso Henriques creara el reino de Portugal en 1140. Y nos ha ido muy bien a ambos, eliminando de facto una raya que, al volvernos de espaldas, concentraba el mayor nivel de subdesarrollo al romper la mejor salida natural desde el interior hacia el mar. Además, el mercado común europeo es, ante todo, un mercado común peninsular, como comprendieron rápidamente las multinacionales, y entre ellas, las nuestras. En supermercados y farmacias compramos cotidianamente productos etiquetados en dos lenguas hermanas, tan próximas en su estructura como lejanas en su fonética, con una innegable ventaja para los lusófonos. Por fin, se extiende el estudio y conocimiento de culturas que compartieron Alfonso X el Sabio, Gil Vicente, Camoens o Cervantes.


Queda, no obstante, mucho por hacer. No es fácil explicar la evolución tan distinta de dos economías que comparten mercado, moneda, política comercial y los fundamentos de política económica y social, así como una aportación financiera solidaria de la UE. Frente al crecimiento sostenido de la economía española, la atonía depresiva de la portuguesa resulta difícil de comprender, aunque el esfuerzo de dinamización y modernización del Gobierno Sócrates empieza a producir resultados tras la necesaria e impopular cura de austeridad. Estamos construyendo con otros 25 Estados una Unión política, económica y social. En este semestre, Portugal tiene una gran responsabilidad que concierne no sólo a los ibéricos: sacar adelante el Tratado de Reforma que debe recoger el contenido sustancial del Tratado Constitucional para superar positivamente la situación de crisis en que nos encontramos.

De momento, un primer examen del texto sometido a la Conferencia Intergubernamental apunta propuestas preocupantes para los ciudadanos. No se trata sólo de la pérdida de claridad y transparencia del proceso, sino de un tratamiento de la ciudadanía que resulta inaceptable al convertirla en un auténtico guadiana, que se sumerge y resurge en los proyectos de dos Tratados, por un excesivo temor a las reacciones de algunos Estados que parecen ignorar el respeto a los compromisos contraídos al multiplicar reservas y descuelgues en relación con los derechos fundamentales de los ciudadanos. Ya se han aceptado algunas renuncias que rozan la humillación y el ridículo, como la supresión del himno o la bandera, ahora conviene actuar con seriedad y decisión para defender valores y principios comunes.


En este contexto, me consta que la propuesta de Saramago ha sido ya estudiada en algunas cancillerías europeas por las variaciones que puede suponer en el peso de los votos en el Consejo.


La aventura europea nos ha permitido reencontrarnos. La imagen del Guadiana puede ser ilustrativa de la tarea conjunta inmediata. Un río que desaparece y renace en La Mancha se convierte gracias al esfuerzo conjunto y solidario, incluida la modificación pactada de la frontera, en el mayor mar interior de la Península gracias a la presa de Alqueva. Lo importante es trabajar unidos para lograr un Tratado de Lisboa que refleje nuestra voluntad común, consiguiendo un Tratado de Reforma y no de Contrarreforma.


#170
Manuel

jueves, agosto 16, 2007

Una juventud capeando el temporal

Seis de cada 10 jóvenes trabajadores son temporales en España, el doble de la media de la OCDE

ANDREA RIZZI - Madrid

Antonio Fuentes todavía no ha cumplido 21 años, lleva menos de cuatro trabajando y ya ha tenido ocho empleos y firmado tantos contratos temporales como para perder la cuenta.
El relato de su vida laboral desde que dejó los estudios a los 17 es un fragmentadísimo mosaico hecho de "contratos de formación, de sustitución, de obra y servicio, por periodos de tres meses, un mes, una semana y hasta de dos días", recuerda el joven madrileño. Antonio ha trabajado en supermercados, teleoperadoras, tiendas, asesorías fiscales, instituciones culturales. En su relato, a cada esperanza de futuro estable corresponde una decepción.


L’Espagne championne de la précarité des jeunes

Six jeunes salariés sur dix ont un emploi temporaire.

Selon l’OCDE, c’est parce que les contrats à durée indéterminée sont trop rigides.
Antonio Fuentes, qui aura bientôt 21 ans, travaille depuis moins de quatre ans. Il a déjà exercé huit emplois et a signé un nombre incalculable de contrats temporaires [intérim ou CDD]. Sa vie active depuis qu’il a abandonné ses études, à 17 ans, est une véritable mosaïque de “contrats de formation, de remplacements et de missions, pour des périodes de trois mois, d’un mois, d’une semaine et même de deux jours seulement”, raconte ce jeune Madrilène. Antonio a travaillé dans des supermarchés, des centres d’appels, des boutiques, pour des conseillers fiscaux ou des institutions culturelles. Chaque fois, ses espoirs de stabilité ont été déçus.

Des mesures ponctuelles qui ont un coût important


Les fragments de la mosaïque sont minuscules : Antonio n’a jamais signé pour plus de six mois ou pour un salaire mensuel supérieur à 800 euros. Et le plus triste, dans l’histoire, c’est que cela n’étonne pas grand monde.
Car en Espagne, 60 % des actifs de 16 à 24 ans ont un emploi temporaire, contre seulement 30 % en moyenne dans l’ensemble des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Sur les 30 membres de l’organisation, seule la Pologne affiche une proportion de travail temporaire supérieure à celle de l’Espagne. C’est le chiffre le plus frappant de l’étude publiée récemment par l’OCDE sur l’emploi des jeunes en Espagne. Selon le rapport, l’horizon s’éclaircit, mais le gros nuage noir de la précarité demeure. Un problème qui, selon l’OCDE, s’explique surtout par les défaillances du système éducatif, trop éloigné du marché du travail, et par des disparités excessives entre la protection dont bénéficient les travailleurs en CDI et ceux en CDD.

“Six millions d’emplois ont été créés en Espagne ces dix dernières années, et la baisse du chômage des jeunes a été la plus spectaculaire de toute l’OCDE”
, concède Glenda Quintini, l’auteure principale de l’étude. A l’instar d’Antonio, beaucoup de jeunes sont entrés sur le marché du travail et le taux d’emploi des jeunes Espagnols dépasse déjà la moyenne de l’OCDE. Mais, malgré l’augmentation du nombre de postes, beaucoup de jeunes, comme Antonio, ne parviennent pas à sortir de la précarité.

“Dans ce scénario d’amélioration générale, on ne s’est pas attaqué de façon structurelle au problème du travail temporaire, poursuit Glenda Quintini. Le gouvernement espagnol actuel a pris des mesures qui donnent des résultats, mais ce sont des mesures ponctuelles qui ne s’attaquent pas au cœur du problème et qui ont un coût élevé.” En l’occurrence, 0,2 % du PIB, selon les estimations de l’OCDE, qui juge que les bonnes performances de l’économie ne suffiront pas à résorber la précarité.

Les “mesures ponctuelles” évoquées par le rapport s’inscrivent dans la réforme du marché du travail lancée par le gouvernement en 2006, qui prévoit des incitations aux embauches en CDI. “Bien sûr, ce ne sont pas des mesures à caractère permanent, mais cela ne les discrédite pas pour autant, car elles donnent actuellement des résultats plutôt positifs”, estime Antonio González, secrétaire général à l’emploi au ministère du Travail. Pour preuve, l’Espagne comptait au premier trimestre 2007 644 000 salariés en CDI de plus que sur la même période de 2006 – et 19 000 en CDD de moins. “Et le taux d’emploi temporaire chez les jeunes est passé de 66 % en 2006 à 60 % aujourd’hui”, souligne Pilar Duce, secrétaire chargée de la jeunesse au syndicat UGT. Pour elle, la réforme, “fruit du dialogue entre le gouvernement et les partenaires sociaux”, va dans le bon sens, en augmentant également le nombre d’inspecteurs chargés de détecter les abus.

Le taux d’emplois précaires le plus élevé de l’OCDE

Toutefois, malgré ces avancées, le taux de travail temporaire global n’a fait que retrouver son niveau du premier trimestre 2005, soit environ 32 %, le chiffre le plus élevé de l’OCDE. “La précarité reste un problème, c’est une évidence, mais la dynamique est positive, soutient Antonio González. On crée plus d’emplois en Espagne que dans les autres pays européens, le chômage de longue durée y est inférieur et le travail temporaire est en recul, même si nous restons encore loin de la moyenne.”

L’OCDE exhorte le gouvernement à réformer les services publics de l’emploi, à promouvoir les formations en entreprise, à revoir les cursus universitaires et à réduire la différence des coûts de licenciement entre les contrats temporaires et permanents, laquelle, selon l’organisation, incite actuellement les employeurs à recourir au travail temporaire.

Le secrétaire général à l’emploi est d’accord avec plusieurs des recommandations de l’OCDE mais, comme la responsable de l’UGT, il s’oppose à une plus grande convergence des coûts de licenciement : “Le travail temporaire est un problème parce qu’il génère de l’instabilité. On ne peut pas le résoudre en rendant plus instables les contrats à durée indéterminée, comme le préconise l’OCDE. Nous préférons renforcer, par le dialogue avec les partenaires sociaux, les mesures qui encouragent l’emploi stable sans le précariser.”


#169
Manuel

miércoles, agosto 15, 2007

Zhou, Zhu, ZhouZhu o ZhuZhou ?

Courrier International - 2007

Avec une centaine de noms de famille pour plus d’un milliard d’habitants, les autorités chinoises vont devoir prendre des mesures énergiques pour tenter de mettre fin à la confusion.
En vertu de la législation en vigueur, les enfants peuvent prendre le nom de leur mère ou de leur père, mais le manque de diversité des patronymes fait que 93 millions de Chinois s’appellent Wang.

Selon une enquête réalisée en avril dernier par le ministère de la Sûreté publique, 85 % des 1,3 milliard d’habitants du pays se partagent actuellement une centaine de patronymes.C’est ainsi qu’on recense 92 millions de Li, 88 millions de Zhang et que sept autres noms – dont Chen, Zhou et Lin – sont portés par une vingtaine de millions de Chinois.
Un rapport de l’Académie chinoise des sciences révèle même que plus de 100 000 habitants s’appellent Wang Tao, l’association nom-prénom la plus répandue en Chine.

Selon le projet d’amendement du ministère de la Sûreté publique, les enfants pourront porter indifféremment le patronyme du père, celui de la mère, ou encore les deux, ce qui offrira 1,28 million de possibilités nouvelles.

Ainsi, avec un père dénommé Zhou et une mère, Zhu, l’enfant pourra s’appeler Zhou, Zhu, ZhouZhu ou ZhuZhou.
Du Roufu
, de l’Académie, indique que cette juxtaposition de noms est déjà répandue chez les jeunes, même si elle n’est pas encore autorisée par la loi.


Les membres des minorités ethniques seront enfin encouragés à utiliser des noms traditionnels plutôt que des noms Han, afin de ne pas nuire à la diversité des patronymes ni à leur héritage culturel.



Chinese surname shortage sparks rethink

(Agencies) - Updated: 2007-06-13

With more than a billion people now sharing just 100 surnames, Chinese authorities are considering a landmark move to try to end the confusion, media report said Tuesday.

Current Chinese law states that children are only allowed take the surname from either their mother or father, but the lack of variety means there are now 93 million people in China with the family name Wang.

In a country of around 1.3 billion people, about 85 percent share only 100 surnames, according to a nationwide survey conducted by the Ministry of Public Security in April.
The survey found 92 million people shared the surname Li, while 88 million were called Zhang. A further seven surnames -- including Chen, Zhou and Lin -- are held by at least 20 million Chinese.
Another report by the Chinese Academy of Sciences found at least 100,000 people share China's most popular name, Wang Tao.

Under a new draft regulation released by the ministry of public security, parents will be able to combine their surnames for their children, a move that could open up 1.28 million new possibilities, report said.

For instance, a father named Zhou and mother named Zhu could choose to call their child either Zhou, Zhu, Zhouzhu or Zhuzhou, the report added.

Guan Xihua, a household registration officer with the Beijing public security bureau, said the lack of variety caused trouble in daily life and the new regulation would slash repetition.

Combined surnames had already become popular with younger couples even though such combinations were not strictly permitted by law.The draft also allows ethnic minorities to register some letters and characters among new names, but bans any foreign letters.

The move for ethnic minorities would encourage them to use traditional surnames and avoid the practice of taking Han Chinese surnames, which reduces the variety of names and harms their cultural heritage.



#167
Manuel

Palomas

Mi Madre, una Virgen & sus fiestas, y la famosísima Zarzuela


La Paloma de mi vida, o sea, mi madre.


La Virgen de la Paloma es una advocación mariana de Madrid.
Aun no siendo la patrona de dicha villa (lugar que ocupa la Almudena), tradicionalmente ha gozado en ella de gran devoción popular y en su honor se celebran anualmente unas fiestas muy castizas.
Se trata de una tradición relativamente reciente, ya que data de finales del siglo XVIII.


La Verbena de la Paloma es una zarzuela compuesta por Tomás Bretón.
Su título hace referencia a las fiestas madrileñas de agosto, concretamente el día 15, cuando se celebra la procesión de la Virgen de la Paloma.
Esta zarzuela es una de las más reconocidas y apreciadas por el pueblo madrileño, ya que es una zarzuela que retrata el Madrid antiguo de finales del siglo XIX.

Es la obra cumbre de nuestro Género Chico y una de las más famosas y tarareadas por los españoles. Es muy conocida a nivel internacional, ya que ha sido representada en infinidad de teatros en el extranjero desde que se estrenó hace más de un siglo.

Posee fragmentos muy famosos y pegadizos, que han sido tarareados y silbados de generación en generación hasta nuestros días: cómo por ejemplo las coplas de Don Hilarión Una morena y una rubia; el dúo de la habanera ¿Dónde vas con mantón de Manila?; el cante flamenco en la soleá En Chiclana me crié o las seguidillas Por ser la Virgen de la Paloma.


Hoy las ciencias adelantan
que es una barbaridad
!Es una brutalidad!
!Es una bestialidad!

Por ser la Virgen
de la Paloma,
un mantón de la China-na,
China-na,
te voy a regalar

Y es que las dos,
!ja, ja, ja, ja!,
se deshacen por verme contento,
!ja, ja, ja, ja!,
esperando que llegue el momento
en que yo decida,
!ja, ja, ja, ja!,
cuál de las dos
me gusta más


¿Dónde vas con mantón de Manila?

¿Dónde vas con vestido chiné?
A lucirme y a ver la verbena,
y a meterme en la cama después.



Manuel
#167

martes, agosto 14, 2007

Brasil: la belleza del mestizaje

El país suramericano es un adelanto de lo que va a ser el futuro de todos nosotros

Timothy Garton Ash 15/07/2007, EPS

Brasil tiene un grave problema con la pobreza de los negros, pero también es un ejemplo de la belleza del mestizaje. Un ejemplo que es importante.


Hace algún tiempo, los responsables del censo en Brasil pidieron a la gente que describiera el color de su piel. Los brasileños llegaron a sugerir 134 términos distintos; entre ellos, alva-rosada (blanca con reflejos rosados), branca-sardenta (blanca con manchas marrones), café-com-leite (café con leche), morena-canelada (canela), polaca, quase-negra (casi negra) y tostada. Esta forma poética y desenfadada de describirse a sí mismos refleja una realidad que el visitante puede ver con sus propios ojos, sobre todo en las zonas más pobres de las grandes ciudades del país. En la Ciudad de Dios, una zona de viviendas protegidas para pobres a las afueras de Río de Janeiro (y escenario de la película del mismo nombre), he visto todos los colores y variedades posibles de rasgos faciales, a veces en la misma familia. Alba Zaluar, una distinguida antropóloga que lleva años trabajando entre los habitantes de la Ciudad de Dios, me contó que ellos mismos se hacen bromas entre sí: "Tú, blanquito", "tú, marroncito", etcétera. Y esos rasgos, con su mezcla y su diversidad, son a menudo muy hermosos.

Brasil es un país en el que la gente ensalza la riqueza del mestizaje como un atributo nacional, y de esa forma da un significado positivo a lo que, en origen, era un nombre ofensivo e inadecuado nacido en Norteamérica. Pero también tiene un lado oscuro. La imagen de democracia racial que tiene Brasil de sí mismo se remite a principios del siglo XX, época en la que contrastaba con un Estados Unidos aún dominado por la segregación racial. Pero la realidad sigue siendo, todavía hoy, que la mayoría de los que no son blancos está en peor situación económica, social y educativa que la mayoría de los que sí lo son. Y esa desigualdad se debe, en parte, a la discriminación racial.

Llegué a Brasil dispuesto a hacer preguntas sobre la pobreza, la exclusión social y las desigualdades; a los pocos minutos, mis interlocutores estaban hablando de raza. Ha ocurrido sin cesar, incluso en una conversación con el admirable ex presidente del país Fernando Henrique Cardoso. En unas memorias llenas de vida, El presidente accidental de Brasil, Cardoso recuerda sus investigaciones cuando era un joven sociólogo que trabajaba en las favelas. Aunque deja constancia de la inmensa mezcla de razas, la conclusión a la que llegó entonces fue que "en términos generales, en Brasil, ser negro era ser pobre".

Para ocuparse de este problema, su Gobierno puso en marcha programas de discriminación positiva, que con el presidente Lula se han extendido aún más. Hoy, muchas universidades tienen cupos reservados para aspirantes que proceden de los colegios públicos y para negros. Los de los negros son objeto de feroces controversias. En primer lugar, existen objeciones de principio. Maria-Tereza Moreira de Jesús, una poeta y escritora negra, lo ha explicado, según he podido leer, como sigue: "El racismo existe, desde cómo te tratan en una tienda hasta cómo te entrevistan para un trabajo, pero basar el acceso en la raza es otra forma de racismo". Un rapero negro al que conocí en una favela de São Paulo, MC Magus, me dijo que las cuotas le parecían una mala idea. "Todos somos iguales", explicó.

Existe asimismo una dificultad práctica: en una sociedad tan mezclada y multicolor, ¿cómo se decide quién es negro? El problema se vio de manera muy gráfica con el caso reciente de dos gemelos idénticos, Alex y Alan Teixeira da Cunha, que solicitaron plaza en la Universidad de Brasilia y se acogieron al programa de cuotas. Alan fue aceptado por ser negro, Alex fue rechazado por no serlo. La Universidad de Brasilia cuenta con una comisión que decide la raza basándose en fotografías de los candidatos y en fenotipos como el cabello, el color de la piel y los rasgos faciales. La persona que me lo contó era judía. "Se puede usted imaginar lo que me parece todo esto", dijo.

Afrodescendientes

Algunos de los movimientos negros del país, muy activos, prefieren el término afrodescendientes. Pero un estudio científico reciente sobre ADN mitocóndrico y nuclear muestra que más del 85% de la población -incluidas decenas de millones de brasileños que se consideran blancos- tiene una aportación africana de más del 10% en su genoma (los primeros colonos portugueses no solían ir acompañados de sus esposas).

Quizá habría que volver a la definición tradicional que dan los brasileños de sí mismos. Las cifras recientes del Instituto Oficial de Geografía y Estadística indican que aproximadamente el 50% de los brasileños se clasifican como "blancos"; un poco más del 40%, como "marrones"; algo más del 6%, como "negros", y menos del 1%, como "amarillos" (es decir, de origen asiático, sobre todo japonés) o "indígenas" (son traducciones directas de las cinco categorías que se ofrecen). En un gesto lleno de audacia, los representantes de los movimientos negros, algunos apoyados por fundaciones norteamericanas, han propuesto que toda la población no blanca se clasifique como negra. Así sería todo más sencillo: blanco y negro.

Cupos de admisión

Otros claman, horrorizados, que eso equivaldría a importar lo peor de la clasificación racial de tipo estadounidense y negar el mestizaje característico de Brasil. Si es verdaderamente necesario que existan cupos de admisión en función del color -algo que los tribunales de EEUU acaban de declarar discriminatorio-, por lo menos, que se inspiren en el método brasileño tradicional de identificación. Antes, la gente solía inclinarse hacia la parte más clara del espectro, sobre todo a medida que se iba enriqueciendo ("el dinero blanquea", dice con ironía un sociólogo). Si las cuotas pueden servir para que ahora unos cuantos prefieran ser negros, pues muy bien. Después de tantos siglos en los que tenía muchas más ventajas ser blanco -la esclavitud no se abolió en Brasil hasta 1888-, tiene cierto sentido que se marquen los naipes para favorecer al otro lado. Y si eso supone que una chica a la que la mayoría consideraría blanca va a intentar entrar en la Universidad alegando que es negra, no tengo más que desearle buena suerte.

Dado que no soy brasileño, no soy quién para adjudicar la victoria en este debate. Comprendo los poderosos argumentos contra las cuotas basadas en el color; también comprendo la dura realidad heredada de la discriminación, que es preciso resolver. Lo decidirán los propios brasileños. Pero me gustaría decir, con toda sinceridad, que confío en que Brasil esté cada vez más cerca de hacer realidad su viejo mito de la democracia racial, y no retroceda a unos estereotipos raciales anacrónicos ni a convertir unas identidades complejas en un solo atributo. Porque lo que he descubierto en Brasil es un adelanto de lo que va a ser el futuro de todos nosotros, en un mundo en el que los pueblos estarán cada vez más mezclados.
Soy consciente, claro está, de que corro peligro de parecer un forastero rico y blanco -más que blanco, alva-rosada, sobre todo después de 15 días bajo el sol brasileño- que se aventura en las favelas durante unos días y exclama: "¡Qué bellos son todos!". Yo mismo podría escribir la sátira correspondiente. Pero no tengo más remedio que decirlo: lo que he vislumbrado en Brasil, incluso en medio de la pobreza y la violencia de la Ciudad de Dios, es la belleza del mestizaje. He aprendido a ensalzarlo siguiendo el ejemplo de los propios brasileños. Y esa mezcla es precisamente lo que ha contribuido a que estén entre los seres humanos más hermosos del planeta. Lo que aquí se anuncia -pero insisto: si, y sólo si, Brasil es capaz de corregir sus espantosos desequilibrios sociales y económicos y un legado de discriminación- es la posibilidad de un mundo en el que el color de la piel no sea más que un atributo físico, sin más, como el color de los ojos o la forma de la nariz, y que uno pueda admirarlo, mencionarlo o hacer un chiste sobre él.
Un mundo en el que la única raza importante sea la raza humana.


#166
Manuel

La mosca detrás de la oreja


Il y a anguille sous roche

Un espagnol ayant des soupçons a l'habitude de dire qu'il a « la mouche derrière l'oreille » (la mosca detrás de la oreja). Les Français, eux, ont une puce derrière l'oreille, alors que les Anglais utilisent l'expression to smell a rat, c'est-à-dire que « ça sent le rat ». Toujours dans l'olfactif, un sens très utilisé dans plusieurs pays pour parler de soupçons, en Espagne ça sent la « chamusquina » ou la « mort », presque comme en France où ça sent le roussi, alors qu'en Angleterre, ça sent le « poisson » (There is something fishy going on).
Il est amusant d'observer les expressions faisant référence à des animaux. Après avoir la puce à l'oreille, les Espagnols affirment qu' « il y a un chat enfermé ». Les Italiens disent également qui gatta si cova, c'est-à-dire que « le chat se cache ». Quant aux Portugais, ils découvrent « un chiot derrière le buisson » (nesse mato tem cachorro), et les Français sortent du règne des mammiphères en pensant qu' « il y a anguille sous roche ». N'essayons pas de chercher une explication à ces différences idiomatiques sinon nous allons devenir fous « comme des chèvres » ou, comme on dirait en anglais to have bats in the belfry, «avoir des chauves-souris dans le clocher » là où les Français ont « une araignée au plafond».
C'est-à-dire qu'il nous manque une case.



Verbrannte Fische im Busch

Wenn wir Spanier jemanden verdächtigen, haben wir urplötzlich "eine Fliege hinter dem Ohr". Die Franzosen haben anstelle der Fliege einen "Floh" (avoir la puce à l'oreille) und die Briten riechen ihrerseits Ratten (to smell a rat), wenn etwas faul ist. Ganz Europa vertraut auf seinen guten Geruchsinn und "riecht" Lunte, wenn etwas im Busch ist. In Spanien stinkt es "angekohlt und nach dem Tod" (chamusquina o a muerto), fast so ähnlich wie bei den Franzosen, bei denen es in Verdachtsmomenten "verbrannt riecht" (sentir le roussi). In Großbritannien ist man weit von den romanischen Brandstiftern entfernt: hier "geht etwas Fischiges vor sich" (something fishy is going on) sagt der Engländer, der Verdacht schöpft.
Kramen wir nochmal in der Tiere-Trickkiste. Wir Spanier haben nicht nur Fliegen hinter dem Ohr, sondern können wahlweise auch "die Katze einschließen" (hay gato encerrado). Darin fahren wir mit den Italienern auf einer gemeinsamen Linie, denn dort "verkriecht sich die Katze" (qui gatta si cova), wenn etwas faul ist. Die Portugiesen entdecken "einen Welpen hinter dem Gebüsch" (nesse mato tem cachorro), wenn ihnen etwas suspekt erscheint und bei den Franzosen zappelt wiederum "ein Aal unter einem Felsbrocken" (avoir anguille sous roche). Das ist mir alles "nicht ganz koscher" antwortet seinerseits der Deutsche.



Something fishy going on

When the Spanish suspect something they speak of having la mosca detras de la oreja ('the fly behind the ear'). In France what they have behind their ears is a flea (avoir la puce a l´oreille), and in English we smell a rat. Indeed the theme of smell is often used to express suspicion: in Spain they smell a corpse (huele a muerto) or chamusquina, that is to say they smell something burnt ? as in the French expression with the same meaning: sentir le roussi. As we know, in English when we suspect something we smell something fishy. Speaking of fish, animals - in additon to smell - are a common theme in all languages when expressing suspicion. Thus, after having a fly behind their ear, the Spanish conclude that 'a cat is being kept locked up' - hay gato encerrado. In Italy the fishiness is also associated with a cat in the saying: qui gatta si cova, 'there is a cat hiding here'. The Portuguese, however, find 'there is an animal baby in the thicket' (nesse mato tem cachorro). The French prefer the English fish theme and insist 'there is an eel under a rock' (avoir anguille sous roche).
Let's not try and explain these idiomatic differences between languages or we just might go crazy 'as goats', as they say in Spanish (como cabras), or end up having bats in the belfry. In such cases of lunacy, the French speak of having 'a spider on the ceiling' (avoir una araignée au plafond). That is to say, we are either 'missing a screw' (nos falta un tornillo), or we 'have a loose screw' (eine Schraube locker haben), depending on whether you speak Spanish or German.



presseurop.eu 01/08/07



#165
Manuel

lunes, agosto 13, 2007

Medina Mayrit

Madrid siglo IX

Arturo Díaz - Madrid - 03/08/2007

¿Sabían que Madrid fue una de las pocas ciudades de Al Andalus creadas de la nada por nuestros antecesores musulmanes?

Pues sí, y la plaza de Oriente fue en tiempos de reconquista un campo de cultivo del arrabal de esa minúscula Medina Mayrit donde el pueblo se reunía a rezar los viernes en la mezquita.
Una aldea en la que hasta hubo una revuelta chií.
Y tantos moros tuvo en su origen que los cronistas del XVII se tuvieron que sacar de la manga que el fundador de la ciudad fue nada más y nada menos que Alejandro Magno ¡o incluso Nabucodonosor! (grandes risas) para evitar con la invención que la capital oficiosa de la cristiandad tuviera un nacimiento tan poco digno de reyes como Felipe II, azote de infieles donde quiera que los hubiera.
Pues sí, esas y muchas más historias jugosas del Madrid primero y moro las cuenta Paco Juez, un guía ameno y rigurosísimo con los datos (es historiador), que organiza un paseo nocturno por Mayrit con los que quieran acompañarle. "Les pido un esfuerzo de imaginación", arranca Juez, porque poco queda de esa época fascinante, aunque la gracia del guía consigue resucitar la ciudad perdida durante el paseo.

La ruta comienza en la plaza de la Armería, en el núcleo de ese hisn o castillo de segunda clase con medina (ciudad) adyacente que el emir de Córdoba, Mohamed I mandó construir para evitar que los cristianos tuvieran vía libre hasta Toledo, porque ya habían llegado al Duero.
Estamos en el siglo IX, y la flamante Mayrit no medía más de cuatro hectáreas.
Sus habitantes eran una especie de yihadistas, luchadores de la fe islámica, pobres y bereberes, que acudían a la vanguardia de la lucha contra la cruz. A ese primer Madrid pronto acudieron mozárabes para trabajar para la soldadesca de la media luna, en la que "probablemente estaba la familia del que fue San Isidro", cuenta Juez.

El lugar elegido cumplía las dos condiciones exigidas para ser poblado: seguridad, con un emplazamiento estratégico cuyos flancos este y sur estaban protegidos (por el farallón del valle del Manzanares que hoy cae hasta el Campo del Moro y el valle que separa la zona de Las Vistillas); y abundancia de agua, de ahí su apelativo, Mayrit (pronúnciese la y a la argentina, como un "yo" de Gardel), "nombre árabe que remite a los viajes de agua potable que existían en el lugar", explica Juez.

El grupo baja más tarde al arranque de la Cuesta de la Vega donde su pastor explica las mil lecturas de la muralla árabe que languidece descuidada por el Ayuntamiento en el parque del Emir Mohamed I, el único rincón que la ciudad de hoy dedica a su fundador. Los sillares de sílex oscurecidos y los de caliza que añadió el gran Abderramán III tras el saqueo de estos pagos por el rey asturleonés Ramiro II; los muros de ladrillo del palacio de los Malpica que se construyó mucho después sobre la muralla..., cada piedra, cada textura habla de tiempos pretéritos que resucitan glosados por el guía.

Tras explicar de dónde viene el gentilicio felino de los madrileños (se dice que un soldado de Alfonso VI trepó cual gato por la muralla para ganar la ciudad a Cristo, ya definitivamente en 1085), y la denuncia del destrozo reciente de lo poco que heredamos de la Puerta de la Vega, la excursión continúa por la Cuesta de Ramón, caminito que pasa bajo el viaducto siguiendo la muralla: el número 5, una casa construida en los sesenta, se alza, ¡ay! sobre un paño del muro desmochado.

Todos pasan luego a visitar los restos de Santa María de la Almudena, iglesuca montada sobre la mezquita mayor de Mayrit que fue derribada en 1868. De ella queda, frente a Capitanía y bajo unos cristales en la acera de la calle de la Almudena, el único resto románico en esta ciudad vapuleada.

Seguro que se han fijado alguna vez en el talud de hierba de la calle de Factor que se alza frente a la catedral de Madrid. Pues bien, allí arriba, en el punto más alto de aquel Mayrit, -en Los Altos del Rebeque, que así se conoce al lugar porque un embajador flamenco de nombre similar allí vivió-, Juez habla de un gran moro madrileño desconocido, Maslama el Mayrití, eminente científico que, entre otras proezas adaptó las tablas de Tolomeo al meridiano de Córdoba.

Luego se va a San Nicolás, con su torre mudéjar, la más antigua de Madrid, humilde con sus adobes, preciosa con sus arquillos polilobulados. Y a la plaza de Ramales, donde estuvo el templo de San Juan. Allí se ven los pozos donde los alfareros islámicos tiraban las cazuelas defectuosas, honduras surgidas al construir un estacionamiento que arrasó con el resto de ruinas hace bien poco (y por cierto, sin encontrar el cuerpo de Velázquez, que allí yacía según se cree).

El paseo por lo más antiguo que nos queda (al que se pueden apuntar en la agencia Tierra de Fuego, 91 521 5240) termina en la plaza de Oriente, también en otro aparcamiento subterráneo, donde se conserva una atalaya de la época en que Madrid era parte del reino taifa de Toledo, cuadrada y recia, el último vestigio de ese periodo en la capital.


#164
Manuel

Madrid +43ºC

Madre mía, ¡Qué calor!
De paseo por la Capital, y aguantando aquello...
Desde la Puerta del Sol hasta la Plaza de Oriente, un único propósito: encontrar el mejor granizado de limón.


Samstag 4. August, so schön heiss!
Die Hitzewelle macht uns nieder.
Von Puerta del Sol bis Plaza de Oriente, nur eines: wo finden wir noch'n Eis !


Coup de chaleur. Un gros. Un vrai de vrai.
Allègrement dépassés les 40 degrés!
Depuis la Puerta del Sol (fallait pas l'ouvrir celle-là) jusqu'à la Plaza de Oriente:
une seule mission, refroidir nos corps pour ne pas succomber à cet enfer.


Hot time, summer in the city.
Cold drinks and Icecreams, shadow and fountains: looking for them desperately.
We did survive it!



#163
Manuel

Toulouse - Farniente

Una semanita en casita, del 25 al 31 de Julio.
Viajar, comer, bañarse, jugar, dormir...
¡Todo un sacrificio!




Wieder mal zu Hause.
Fliegen, Spielen, Essen, Schwimmen, Ausschlafen...
So geht es auch, oder?


De retour sur ma ville rose.
Voyage, gastronomie, siestes, bronzettes, gamineries avec mon petit Leo...
De quoi tenir le coup...




Home again
Nothing else but sleeping, eating, playing, travelling and swimming.
It's a hard hard life!


#162
Manuel

domingo, agosto 12, 2007

Dinero fácil

De tapas y de cajeros, mejor en España

Sacar dinero en el extranjero es difícil y caro por la escasez de dispensadores y las comisiones


Ramón Muñoz,12/07/2007, ElPaís

Se dice, con exhaustiva precisión estadística, que sólo en el distrito centro de Madrid, el que irradia desde la Puerta del Sol, hay más bares que en toda Finlandia.
Pero lo que no se comenta es que también hay casi más cajeros automáticos.
Y es que, a riesgo de relacionar la afición patria a las tabernas con la necesidad de tener dinero fresco al alcance de la mano, lo cierto es que España es el país europeo donde hay más bares y más cajeros.
Tocamos a un cajero por cada 714 habitantes. En Finlandia, por ejemplo, hay uno por cada 3.150.
Tampoco aguantan la comparación otros países menos boreales como Alemania, en el que, con 30 millones más de habitantes que España, tiene 3.000 dispensadores de efectivo menos. Para que se haga una idea precisa del problema: si viaja este verano al país de Beethoven tiene la mitad de probabilidades de poder sacar dinero en la calle que si veranea en la patria urbanística de Eduardo Zaplana, (dígase Comunidad Valenciana).

Así que, aún queriendo huir de la citada conexión entre la tendencia a la embriaguez y al derroche, no queda más remedio que encomiar que tengamos el privilegio único en el mundo de tener un bar por cada 135 habitantes (el dato no es inventado, Anuario Estadístico de La Caixa 2006) y, el no menos formidable, de contar con el mayor parque de cajeros automáticos del mundo, salvo Japón.

Las causas de esa afición desaforada por la tarjeta de débito son dos, fundamentalmente. La primera es la desmesurada afición de nuestros bancos a ganar dinero. A más cajeros, menos personal, y menos costes laborales (porque, se diga lo que se diga, dentro del cajero no hay ningún chino). Las entidades financieras españolas tienen el mayor índice de productividad por empleado de Europa. Y una de las razones de esa eficiencia es que contamos con un parque de 58.600 cajeros que, como trabajan las 24 horas del día, sustituyen potencialmente a 180.000 empleados.

El segundo motivo es la costumbre cada vez más enraizada de los ciudadanos a sacar dinero del cajero. Los españoles acuden 83 veces al año, más del doble de las veces que van a una sucursal, y sacan en cada operación una media de entre 100 y 110 euros.

Una vez convenido que España es el mejor lugar para sacar dinero en cualquier esquina y gastárselo en el bar al doblar la calle, hay que animar al viajero a que viaje allende nuestras fronteras. Bastará con unas simples advertencias. La primera y casi única importante se llama comisión.
Conseguir dinero en el extranjero es caro, carísimo, independientemente de cómo se obtenga (casas de cambio o cajeros). Por eso, si de verdad quiere ahorrar y no teme a los robos, lleve consigo efectivo desde España. La bendición del euro permite viajar por casi toda Europa sin cambiar moneda. Portar billetes grandes (los de 100 y 200 euros son ideales) y contratar una caja fuerte en el hotel ayudará en la labor.

Pero si no quiere llevar dinero encima, y acude a un cajero (ATM, en inglés) lo primero que tiene que tener en cuenta es que no sólo va a pagar comisiones sino que, hasta que vuelva a España, no va a saber lo que paga. Y es que en el extranjero no existe la obligación como aquí de informar al cliente del importe de lo que se le carga en comisiones. Por eso, el viajero debe llevarse la lección aprendida. Cada vez que saque dinero de un cajero de un país de la UE le cargarán un porcentaje sobre el importe que retire. Casi todas las grandes entidades (Santander, BBVA, La Caixa, Caja Madrid, Bankinter y Banco Sabadell) cobran un 4%, pero con un mínimo fijo que varía entre 2,4 y 3,5 euros. Es decir, que no conviene sacar cantidades pequeñas. Para entendernos, si alguien saca 100 euros en dos veces pagará 5 euros (la comisión mínima de 2,5 euros por dos) mientras que si lo retira de golpe sólo abona 4 euros (el 4%).

Si su banco dispone de sucursales en el extranjero, por favor, no cometa el error de buscarla plano en mano. Malgaste su tiempo en buscar un café recóndito o el último museo etnológico del lugar antes que andar metro arriba, metro abajo, en busca de las escasísimas oficinas que tienen las entidades financieras españolas fuera del país. Aunque sacar dinero en esos cajeros es gratis, el transporte para llegar a ellos no lo es.

Un consejo que, sin embargo, es muy útil seguir si se hace turismo nacional. Y es que si se saca dinero en una sucursal de su entidad, la operación es gratis. Si en el lugar de veraneo no existe esa posibilidad, hay que acudir a un cajero adscrito al mismo sistema de pago (Servired, 4B o Euro 6000). Pagará comisión pero mucho menos que si cambia de sistema.

Otro consejo no por obvio menos apropiado es llevar más de una tarjeta de distintas entidades. En muchos lugares turísticos, sobre todo en Latinoamérica, no sólo hay pocos dispensadores de dinero sino que casi ninguna acepta todas las tarjetas.

El cajero automático acaba de cumplir 40 años. Lo inventó un escocés mientras se bañaba en la bañera. La primera borrachera también se produjo después de un baño. El que se dio Noé en su Arca por el diluvio.

Así que hasta históricamente se puede decir que sacar dinero y beber tienen el mismo origen.


#161
Manuel