martes, diciembre 30, 2008

Historia sin fín

El enemigo, Hamás, lanza cohetes, pero su poder en el combate en tierra es irrisorio respecto al de Israel.
No se atiende a argumentos de proporcionalidad o mesura en Israel cuando se va a la guerra.

En ésta que ya lleva tres días han muerto 20 veces más palestinos que israelíes en ocho años de disparos de cohetes.
Cuando se marcha al frente de batalla, los israelíes hacen piña y consideran una piña al enemigo.


Manuel
#324

sábado, diciembre 27, 2008

China 2008 # 8 - Forbidden City Part II
















Manuel
#323

Mitteleuropa

Claudio Magris
Le grand écrivain italien de la Mitteleuropa, voyageur érudit et engagé, parle des frontières, de l'Europe, de sa jeunesse à Trieste, de la foi et du bonheur

"Toutes les frontières des langues sont mêlées en moi.
C'est pour cela, sans doute, que j'ai toujours été attiré par les gens qui pensent en plusieurs langues.

La seule éducation morale susceptible d'être reçue par l'homme est une atmosphère.
Mes parents ne m'ont jamais dit qu'il ne fallait pas être raciste ou nationaliste, mais toute leur attitude - leur façon de parler, de discuter, de jouer aux cartes, même de se fâcher, d'être heureux ou triste... ?- démontrait qu'il ne fallait pas l'être. Ils avaient créé une atmosphère dans laquelle le racisme, l'intolérance ou le nationalisme n'avaient pas de place.
Oui, mes parents m'ont très vite vacciné contre toute fièvre nationaliste. C'est le rôle de la culture que de défendre les identités, les différences et les diversités menacées, mais surtout sans les idolâtrer.

Je crois qu'il n'y a pas de fidélité sans rébellion. C'est comme l'amour pour la maison natale. Il faut quitter sa maison et sa famille pour ensuite les retrouver librement.

J'essaie donc de vivre la disparition des mondes au présent. Je n'ai aucune nostalgie du passé.
Mais je crois à certaines grandes valeurs européennes qui nous sont communes. Ce qui nous différencie de cet autre Occident anglo-saxon, surtout américain, c'est que le bonheur de l'individu inclut le monde qui l'entoure. Le citoyen est ni le zéro dans la totalité ni le cow-boy isolé. Comme tout le monde, je suis égoïste, mais le bonheur de l'autre participe aussi de mon bonheur personnel. Ce n'est pas un hasard si la tradition du capitalisme continental européen est très différente de la conception du capitalisme financier à la Milton Friedman.
Je rêve d'un Etat européen avec un véritable gouvernement, un Etat fédéral doté de lois communes, car nos problèmes sont avant tout européens.

L'attachement sans faille, c'est peut-être le bonheur. Mais nommer le bonheur a quelque chose de sacrilège. C'est comme pour la foi religieuse. On peut la ressentir, mais sa proclamation a quelque chose d'intégriste."

Le Nouvel Observateur - 23.12.08


Manuel
#322

Salvar las apariencias


Manuel
#321

miércoles, diciembre 24, 2008

China Multiple

Buddhistischer Kosmos:
Die Menschen haben ihre Bittgebete auf Fahnen geschrieben


Im Gyarong-Tal:
Die Essgewohnheiten der Quiang, Tibeter, Han-Chinesen und anderer Völker haben sich vermischt. Man trinkt Buttertee und isst Schweinefleisch.


Hmong-Frauen:
Bis zu 15 Kilogramm wiegt die Silberdekoration. Sie soll auch vor bösen Geistern schützen.


Bergwelt von Guilin


Reisbauer auf seinen Feldern


Auf Steine werden Mantras gemeißelt.


Fotografin Alessandra Meniconzi


Manuel
#320

El Gordo 2009 : 32.365


En Espagne, El Gordo de Noël ne connaît pas la crise

Comme tous les 22 décembre, lundi matin à 9 heures précises, l'Espagne s'est arrêtée de respirer.
Chaque année au même instant, de Madrid à Barcelone, jusqu'au "pueblo" le plus reculé d'Andalousie, chacun retient son souffle, le temps du tirage de la loterie de Noël. "El Gordo" ("Le gros"), appelé ainsi pour le distinguer du tirage des Rois, "El Nino" ("Le petit"), qui mobilisera à son tour le pays le 6 janvier, est une institution vieille de presque 200 ans.
Jamais, depuis sa création en 1812 à Cadix, les Espagnols n'ont manqué ce rendez-vous, même pas aux heures noires de la guerre civile. La cérémonie est retransmise en direct à la télévision et à la radio. Le rituel et le décor sont invariables depuis des décennies. Face à un public qui a fait la queue toute la nuit pour accéder au saint des saints, des enfants aux mains innocentes chantent plus qu'ils n'annoncent les numéros sortants. Sur les sites Internet des principaux quotidiens, on peut suivre "en temps réel" le déroulement des opérations.

L'Espagne s'y prépare depuis des semaines, avec des files d'acheteurs interminables devant les guichets réputés porte-bonheur, comme à Sort, sur les contreforts des Pyrénées, un village dont le nom signifie "chance" en catalan.

Le gagnant du "Gordo" empoche un chèque de 3 millions d'euros.
Généralement, il y a plusieurs gagnants. En raison du prix élevé des billets (20 euros pour un dixième), les Espagnols ont l'habitude de se grouper entre voisins, dans les bureaux ou les ateliers. Mais cette année, la crise et le chômage massif ont légèrement freiné les ardeurs pour "El Gordo".

Avec un total de 2,79 milliards, les enjeux ont baissé de 2,8 % par rapport à 2007.
Chaque famille aura tout de même consacré 133 euros à la loterie de Noël, selon une enquête de l'organisation de consommateurs FUCI, alors que le budget réservé aux cadeaux, jouets et sorties de fêtes devrait diminuer de 7 % à 10 %.

Champions d'Europe des jeux de hasard, les Espagnols leur consacrent chacun 685 euros par an.
En période de difficultés économiques, "l'espoir de gagner un prix augmente" estiment les spécialistes, mais les joueurs privilégient des jeux moins chers, proposant un résultat immédiat.

Ainsi, le montant des enjeux sur l'EuroMillions a augmenté de 15,37 % au troisième trimestre.
Toutefois, la fièvre du tirage de Noël, avec ses 2,3 milliards d'euros distribués ce jour-là, n'épargne personne. Elle a même gagné les offices notariaux et les agences immobilières désertées par la crise car, comme l'explique la presse économique espagnole, les gains du "Gordo" sont traditionnellement investis dans la pierre.


Manuel
#318

Surjouer la crise aggrave la crise

La consigne semble claire dans les médias : citer au moins 10 fois le mot crise par journal et illustrer ses effets désastreux dans la vie quotidienne avec les images les plus fortes possibles.

Les journaux télévisés sont passés maîtres dans cet art avec les voix et les mimiques de circonstance. Pas de jour sans son lot de larmes et de détresse.
Certes la vie n’est pas facile, mais pourquoi se faire aussi mal ?

Que surviennent des bonnes nouvelles - il y en a-, ou des chiffres officiels en contradiction avec le dogme, il faut les ignorer ou les relativiser.
La consommation a augmenté en septembre ? Heureusement, elle a baissé en novembre. Bien qu’elle risque d’augmenter à nouveau en décembre.
Les derniers chiffres de l’INSEE sur 18 mois montrent, au pire une stagnation du pouvoir d’achat, au mieux un gain ? Le taux d’inflation diminue fortement et l’essence voit son prix baisser d’un tiers ? On n’en parle pas. Ça ne rentre pas dans le modèle.
Les collectes des livrets A dépassent toutes les prévisions, les réservations pour les vacances de fin d’année se présentent bien ? Comment va-t-on présenter des stations de ski prises d’assaut alors que cela fait maintenant des mois que l’on dit plusieurs fois par jour qu’il n’y a plus d’argent nulle part ?

Le résultat est là.
Les Français sont les européens les plus inquiets (ils sont 83 %) d’après un récent sondage.
On le serait à moins. Le paquet a été mis !

Alors, trop, c’est trop.
Oui la crise est là, oui elle est mondiale, oui, elle requiert une attention constante et des solutions qui n’ont que peu d’équivalents dans les dernières décennies ; oui, il faut une mobilisation à l’échelle de la planète et une concertation générale.

Mais les Français sont-ils tous devenus pauvres en quelques mois ? Sont-ils vraiment logés à une autre enseigne que leurs voisins européens qui, eux, relativisent la crise ? La détérioration des chiffres du chômage est-elle vraiment historiquement alarmante ?

A entendre quotidiennement que plus rien de va et que plus rien n’ira, nos concitoyens se montrent de plus en plus attentistes, différent leurs achats, thésaurisent par précaution. Et tous ces mouvements, bien compréhensibles face à la pression exercée, ont immédiatement des impacts sur la demande et donc sur la production, et donc sur le chômage. Et la médiatisation outrancière de la crise alimente la crise.

Il serait temps que les médias rendent compte objectivement de la crise et de ses effets sans cette dramatisation constante et néfaste qui n’a pas d’équivalent dans les pays européens, pourtant aussi touchés, sinon plus, par la situation présente.

Attention, en alimentant la crise, ils risquent de voir fondre leurs revenus publicitaires et s’éloigner les lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs.

A quand une relation à plat de la crise mondiale avec ses vrais effets sur l’économie mais en gommant ce "sur jeu" qui ne profitera, in fine, à personne.

La France donneuse de leçons au monde entier a une leçon de démocratie et de déontologie à prendre. Il faudrait qu’elle la prenne vite.

par JACQUES CLERC.

Manuel
#317

lunes, diciembre 22, 2008

China 2008 # 7 - Forbidden City Part I


The Forbidden City was the Chinese imperial palace from the mid-Ming Dynasty to the end of the Qing Dynasty. It is located in the middle of Beijing.
For almost five centuries, it served as the home of the Emperor and his household, as well as the ceremonial and political centre of Chinese government.

Built from 1406 to 1420, the complex consists of 980 surviving buildings with 8,707 bays of rooms and covers 720,000 square metres.
The palace complex exemplifies traditional Chinese palatial architecture, and has influenced cultural and architectural developments in East Asia and elsewhere.
The Forbidden City was declared a World Heritage Site in 1987, and is listed as the largest collection of preserved ancient wooden structures in the world.

When Zhu Di became the Yongle Emperor, he moved the capital to Beijing, and construction began in 1406 of what would become the Forbidden City.
Construction lasted 15 years, and required more than a million workers.




















Manuel
#316

El ascenso pacífico de China

Ahora que conmemoramos el trigésimo aniversario del inicio de las reformas económicas chinas que iban a cambiar el mundo y que emprendió Deng Xiaoping, tengo que volver a la pregunta de los 65 trillones de dólares sobre el ascenso pacífico de China. Algunas reacciones a los artículos que escribí recientemente desde dicho país indican que existen muchas posibilidades de malentendidos, sobre todo entre los lectores chinos, de modo que voy a intentar exponer el argumento con claridad.

Empecemos por un posible final nada feliz. Cuando las grandes potencias ascienden y caen, existe más peligro de guerra: no hoy ni mañana, sino en cuestión de decenios. Esta proposición no implica ningún juicio de valor sobre la cultura ni el carácter nacional chino. Se limita a reflejar una pauta recurrente en la historia, visible a lo largo de miles de años en muchas regiones y culturas distintas. Puede no ser la potencia en ascenso la que inicie la guerra. Puede ser la potencia en declive, que emprende una agresión defensiva. Incluso puede ser una guerra contra terceros (la transferencia hegemónica de Gran Bretaña a Estados Unidos se produjo mientras ambos luchaban contra la Alemania nazi).

No hay nada remotamente original ni ofensivo en esta línea de pensamiento. La propia idea de "ascenso pacífico", lanzada por un importante pensador del Partido Comunista hace unos años, se basaba en ese mismo análisis: que, históricamente, los ascensos de las naciones, muchas veces, no han sido pacíficos (el término preferido oficialmente hoy es desarrollo pacífico, pero ascenso pacífico implica un análisis mucho más preciso). Por tanto, ése es el riesgo a largo plazo: la guerra. Pero la oportunidad a largo plazo también es enorme: imaginemos a una quinta parte de la humanidad organizada en un solo Estado moderno y próspero, que desempeñe un papel constructivo en un sistema internacional de cooperación y aborde retos internacionales como el calentamiento global que nos amenaza a todos. Es decir, lo que está en juego es muchísimo, para bien o para mal.

Dejemos clara una cosa: lo que haga China, la posibilidad de que siga ascendiendo y, en tal caso, cómo lo haga, es algo que depende principalmente de los chinos: desde el punto de vista legal, porque son un Estado soberano; desde el punto de vista moral, porque los pueblos tienen derecho a crear su propio destino, y desde el punto de vista práctico, porque la capacidad ajena de influir en la evolución de un país tan grande y autorreferente es limitada. Limitada, pero no nula, ni mucho menos. No estamos en el siglo XVII. Las perspectivas de la economía china para 2009 dependen directamente de lo que suceda en los mercados americanos y europeos a los que llegan sus exportaciones. Así que los que no somos chinos no sólo nos jugamos mucho, sino que podemos hacer algo al respecto.

Por ese motivo he elaborado esta lista de cuatro claves para el ascenso pacífico de China y he asignado a cada elemento un cálculo aproximado del reparto de responsabilidades (RR) entre nosotros. Las dimensiones de un artículo de prensa hacen que mi lista sea necesariamente selectiva y de brevedad telegráfica. La ofrezco con la advertencia de que, en este tema, me fío enormemente de la experiencia de otros y de opiniones de chinos traducidas, por ellos mismos o por otros, al inglés. No obstante, dado que esos expertos y esas voces chinas muestran profundas discrepancias entre ellos, los que somos ajenos tenemos que esforzarnos en escoger entre ellos. En cualquier caso, para provocar un debate, he aquí mis cuatro claves para el ascenso pacífico de China. Agradezco todas las respuestas, por críticas que sean, de lectores que sean expertos en China o, mejor aún, ellos mismos chinos.

1. Evolución interna (RR: China, 90% resto del mundo, 10%). Seguramente, el factor más importante. Lo más interesante de hablar con estudiosos, periodistas y funcionarios chinos es que todos comparten el sentimiento de que el sistema chino está recorriendo un camino largo y apasionante hacia un destino desconocido. Todos mencionan, como componentes de la mezcla, el imperio de la ley, una mejor forma de gobernar y ciertos elementos de democracia (aunque no una democracia liberal plena al estilo de Occidente). La diversidad de provincias y ciudades -comprendida Hong Kong e, indirectamente, incluso Taiwán- ofrece oportunidades de experimentación. A diferencia de Estados Unidos y Gran Bretaña, se cuenta con que de aquí a 30 años, el sistema político será cualitativamente distinto al que existe hoy. Nadie sabe cómo será.

Creo que los que vivimos en el resto del mundo y creemos en las virtudes de la democracia liberal deberíamos responder más o menos así: "Os deseamos la mejor suerte en este viaje. Si pensáis que podréis aprender algo útil de nuestra experiencia -la transferencia de tecnología en el arte de gobernar, por así decir-, estaremos encantados. Creemos que al final acabaréis viendo que la democracia liberal es la mejor forma de gobernar un país, pero damos la bienvenida a esta competencia ideológica. Si podéis dar con un sistema distinto que satisfaga de forma duradera las aspiraciones de vuestro pueblo, lo recibiremos con fascinación y respeto. Si no, nosotros también sufriremos las consecuencias negativas".

2. La relación especial entre Estados Unidos y China (RR: Estados Unidos, 65%; China, 35%). En los últimos meses he defendido tanto en China como en Estados Unidos que es preciso reforzar la relación entre China y la Unión Europea hasta hacerla equiparable a la que existe entre Estados Unidos y China. En los dos países me han mandado a paseo. Ambos están convencidos de que su relación es muy especial. Muy bien: pues allá vosotros.

La mayor parte de responsabilidad debe corresponder al Estado que tiene actualmente más poder (de ahí el 65-35). A partir de lo que ya existe, Obama debería proponer a Pekín una asociación estratégica, empezando por unas cuantas prioridades como el cambio climático y la proliferación nuclear. Por su parte, China tiene que superar su paradigma actual, que es (parodiándolo ligeramente) "lo que nos importa a nosotros en el mundo es lo que beneficia nuestro desarrollo interno, y lo que es bueno para nuestro desarrollo interno será bueno para el mundo".

3. Del G-8 al G-14 (RR: Occidente, 70%; China, 30%). Por tentador que pueda ser para algunos chinos -"¿qué tal un G-2?", me bromeó un especialista en Shanghai-, es evidente que la diarquía chino-estadounidense no puede funcionar por sí sola. La decisión de pasar del G-8 al G-14 (o algo aproximado) debería tomarse ya en la cumbre del G-8 que se celebrará en Italia en 2009. Pero "del G-8 al G-14" es una forma abreviada de expresar también otras formas en las que debemos dar a China un papel más importante en las estructuras de gobierno mundial, incluidas las instituciones financieras internacionales.

Esto tiene sus ventajas y sus inconvenientes. De nuevo parodiando ligeramente, podríamos decir que Occidente quiere que China asuma más responsabilidad sin darle más poder, mientras que China quiere más poder sin asumir más responsabilidad. Tendremos que encontrarnos en algún punto a mitad de camino.

4. Un profundo diálogo cultural y social (RR: 50-50). El traspaso pacífico de poder de Gran Bretaña a Estados Unidos se vio facilitado por el hecho de que eran dos países que tenían la máxima proximidad cultural posible. Los británicos y los estadounidenses hablan el mismo idioma, más o menos. Estados Unidos y China -Occidente en su conjunto y China- son muy distintos desde el punto de vista cultural. No hablan el mismo idioma.

Por consiguiente, la comprensión mutua exige un esfuerzo mayor.
China está empleando parte de sus reservas de divisas extranjeras para enviar a sus estudiantes a universidades norteamericanas y británicas; nosotros debemos utilizar nuestros recursos para acogerlos como es debido y enviar a más estudiantes nuestros allí, con la necesaria formación lingüística.
Nuestros periódicos deben informar sobre China con tanto detalle como sobre Estados Unidos.
Debemos fomentar los intercambios entre personas a escala masiva y aprovechar las posibilidades de Internet.
Para que haya entendimiento, lo mejor sigue siendo el contacto personal; pero hoy no necesitamos reunirnos para empezar a hablar.


TIMOTHY GARTON ASH
21/12/2008



Manuel
#315

Estadolatría

Hace unos años, a fin de ordenar de la manera más racional posible el calendario de días festivos en todo el territorio del Estado, y dado que resultaba irrenunciable que uno de tales días festivos fuera el 6 de diciembre, aniversario de la ratificación de la Constitución en referéndum por el pueblo español, se pretendió que dejara de serlo el día 8, festividad de la Inmaculada y que, en el caso de que alguna comunidad autónoma deseara conservarlo como festividad, que tal día figurara entre los días festivos que cada comunidad tiene competencia para establecer en su ámbito territorial.
La presión de la Iglesia Católica fue de tal intensidad que, como es sabido, resultó imposible acabar con la festividad de la Inmaculada como fiesta nacional.
Para un país que avanza hacia la estadolatría no está nada mal.

Hace unas semanas ha sido noticia una sentencia por la que se ordenaba a un centro escolar de Castilla y León que retirara el crucifijo de las aulas, sentencia que ha sido recurrida por la Consejería de Educación de aquella comunidad autónoma. Que después de 30 años de la entrada en vigor de la Constitución las aulas de un colegio público estén todavía presididas por crucifijos, también es una buena señal de avance hacia la estadolatría.

Como no deja de serlo la enorme cantidad de centros religiosos concertados y sostenidos, por tanto, con fondos públicos, o las clases de religión impartidas por profesores designados por los obispos pero pagados por el Estado, o la financiación de la Iglesia a través no de un recargo sino de una detracción de los ingresos del Estado en el IRPF, o la previsión de la asistencia religiosa en las Fuerzas Armadas con dotaciones de capellanías castrenses y tantas cosas más que no es posible enumerar en el espacio del que dispongo. Vuelvo a repetir que para un país que lleva 30 años deslizándose hacia la estadolatría no está nada mal.

Me cuesta trabajo pensar que el arzobispo Angelo Amato, prefecto de la Congregación Pontificia para las Causas de los Santos del Vaticano, desconozca la realidad de la presencia de la Iglesia católica en España y los privilegios de los que goza. Me cuesta trabajo pensar que desconozca que la situación privilegiada de la Iglesia católica en España no tiene parangón en Europa. Y de ahí que me resulte difícil entender con qué evidencia empírica puede llegar a la conclusión de que "España está avanzando hacia la estadolatría, hacia la intromisión del Estado cada vez más en la vida de las personas".

Tengo la impresión de que en España ocurre lo contrario. No es que hayamos avanzado hacia la estadolatría, sino que no hemos avanzado prácticamente nada en 30 años en lo que a la aconfesionalidad práctica del Estado se refiere. Los avances que se han producido han sido consecuencia de la conducta de los ciudadanos, que cada vez son más laicos, pero no de la acción de los poderes públicos en los distintos niveles de gobierno, que son de constitucionalidad más que dudosa, por no decir que abiertamente anticonstitucionales.

Pues, como escribía ayer en las páginas de Opinión Jorge Urdánoz Ganuza, en su artículo titulado Neutralidad pendiente, la verdadera noticia no es que se retirara el crucifijo, sino que siguiera estando en una escuela pública, de la misma manera que la verdadera noticia es que se siga impartiendo la clase de religión de la forma en que se hace o que se financie a la Iglesia católica mediante la renuncia por el Estado de parte de la recaudación del IRPF. Todo esto sí que es noticia, o debería ser noticia, porque nada de ello cabe en la Constitución. No hay un terreno comparable a éste en el que la acción de los poderes públicos haya sido tan poco respetuosa de la Constitución.

Y además, para nada, ya que los propios privilegiados se rebrincan contra los poderes públicos que le están reconociendo unos privilegios sin cobertura constitucional. En la pasada legislatura tuvimos ocasión de comprobarlo en varias ocasiones y en ésta, en la que parecía que la belicosidad de la jerarquía católica iba a ser menor, se vuelven a calentar motores con declaraciones como las del arzobispo Amato a las que acabo de hacer referencia o con manifestaciones como la prevista para el día 28 en Madrid, nuevamente en defensa de la familia.

Más vale una vez rojo que ciento amarillo, dice un conocido refrán.
Creo que sería de aplicación oportuna en este terreno.
¿Por qué no se denuncian de una vez por el Estado los Acuerdos con la Santa Sede y se aplica la Constitución en lo que a la separación de la Iglesia y el Estado se refiere?
Ya está bien de soportar lo que ningún Estado democrático debe soportar.

JAVIER PÉREZ ROYO 20/12/2008


Manuel
#314

sábado, diciembre 20, 2008

Man of the Year

La revista Time, como es tradicional, ya ha designado a la persona del año: Barack Obama.
De acuerdo.
Pero en mi opinión, otros cuatro nombres, por muy diferentes razones, se merecen el premio.

George W. Bush. Por haber nacionalizado el capitalismo.

John Maynard Keynes, economista británico. A título póstumo.
Por el triunfo en 2008 de sus ideas de mayor intervención del Gobierno.

Lula da Silva, presidente de Brasil.
Por haber sabido reunir a Latinoamérica, ideológicamente dividida, en una nueva alianza, sin Estados Unidos y, ojo, sin España. Al tiempo integra a Cuba.

Y premio especial a Bernard Madoff, el último, por ahora, estafador de Wall Street.


FRANCISCO G. BASTERRA 20/12/2008

Manuel
#313

martes, diciembre 16, 2008

China 2008 # 6 - Ming Tumbs






The Ming Dynasty Tombs are located some 50 kilometers due north of urban Beijing at a specially selected site.

The site was chosen by the third Ming Dynasty emperor Yongle (1402 - 1424), who moved the capital of China from Nanjing to the present location of northwest Beijing. After the construction of the Imperial Palace (the Forbidden City) in 1420, the Yongle Emperor selected his burial site and created his own mausoleum.

From the Yongle Emperor onwards, 13 Ming Dynasty Emperors were buried in this area.
The tombs of the first two Ming Emperors are located near Nanjing (the capital city during their reigns). Emperor Jingtai was also not buried here, as the Emperor Tianshun had denied Jingtai an imperial burial, but was instead buried west of Beijing. The last Chongzhen Emperor, who hanged himself in April 1644, named Si Ling by the Qing emperor, was the last to be buried here, but on a much smaller scale than his predecessors.

The site of the Ming Dynasty Imperial Tombs was carefully chosen according to Feng Shui principles.





Manuel
#312

Le monde à l'envers


Manuel
#311

lunes, diciembre 15, 2008

Márgen


Manuel
#310

China 2008 # 5 - Great Wall


长城

The Great Wall of China is a series of stone and earthen fortifications in China, built, rebuilt, and maintained between the 6th century BC and the 16th century to protect the northern borders of the Chinese Empire from Xiongnu attacks during the rule of successive dynasties.
Several walls, referred to as the Great Wall of China, were built since the 5th century BC.
The most famous is the wall built between 220–200 BC by the first Emperor of China, Qin Shi Huang; little of it remains; it was much farther north than the current wall, which was built during the Ming Dynasty.

The Great Wall stretches over approximately 6,400 km, along an arc that roughly delineates the southern edge of Inner Mongolia.
At its peak, the Ming Wall was guarded by more than one million men.
It has been estimated that somewhere in the range of 2 to 3 million Chinese died as part of the centuries-long project of building the wall.






JuYongGuan - 2009










Manuel
#309