Peu, je présume. 90% doivent être persuadés qu'il parlait une langue latine.
Voilà un argument bien british, encore un brin impérialiste.
Pourquoi toujours vouloir niveler, formater?
Pourquoi ne pouvons nous pas vivre dans un état fédéral avec nos différences?
Les suisses réussissent bien avec trois langues et une multitudes de dialectes.
C'est quoi un Européen ?
Cette question, que m’a posée l’un de mes étudiants, aurait dû être facile pour moi.
Après tout, je suis né au Pays de Galles et j’ai vécu en Europe continentale –à Oslo, Prague et Bruxelles– la plus grande partie de ces 25 dernières années.
J’ai voyagé dans tous les pays de l’UE sauf Malte.
Je parle plusieurs langues européennes et j’ai étudié l’histoire et la politique européennes à l’université.
J’ai travaillé à la Commission européenne et au Parlement européen.
Mes meilleurs amis sont néerlandais, allemands, slovaques et suédois.
Ma compagne est française et mes enfants sont bilingues.
Contrairement à certains présidents américains, je connais la différence entre Slovénie et Slovaquie.
Si quelqu’un doit être européen, ou, au moins devrait savoir ce qu’est un Européen, c’est bien moi.
Ce qui ne m’a pas empêché de balbutier et de cafouiller en cherchant une réponse.
Liberté, démocratie, droits de l’homme, Etat de droit: j’ai brodé un moment sur les valeurs européennes, sans parvenir à convaincre ni moi-même ni ma classe.
La Marmite, la marmelade, le cricket, la bière chaude, le snooker, les fléchettes, les silences embarrassés, les bruyères détrempées, les trains lents, les visages terreux - ça, c'est la Grande-Bretagne. C'est ce à quoi je peux m'identifier. C'est ce qui fait qui je suis.
La plage d'Ostende, les escargots, l'anguille, le roi Albert II, les rideaux en dentelle, les bises entre hommes, les nains de jardin, les 55% d'impôts, les courses de pigeons, le pain d'épices - ça c'est la Belgique. Je ne peux m'identifier à tout cela.
What is a European ?
The question from one of my students should have been easy enough for me to answer.
After all, I was born in Wales and have lived in continental Europe -- Oslo, Prague, and Brussels -- for most of the last 25 years. I've traveled to every EU country except Malta.
I speak a handful of European languages and studied European history and politics at university.
I have worked in the European Commission and European Parliament.
My best friends are Dutch, German, Slovak, and Swedish.
My partner is French, and my children are bilingual. Unlike some recent U.S. presidents, I know the difference between Slovenia and Slovakia.
If anyone should be European, or at least know what constitutes one, I should.
Yet I found myself stuttering and stammering as I searched for an answer.
I waffled for a bit about European values -- freedom, democracy, human rights, the rule of law -- but didn't convince myself, let alone the class.
Marmite marmalade, cricket, warm beer, snooker, darts, embarrassed silences, sodden moors, slow trains, pasty faces -- that is Britain. That I can relate to. That made me who I am.
Ostend beach, snails, eels, King Albert II, lace curtains, kissing men's cheeks, garden gnomes, 55 percent taxation, racing pigeons, gingerbread biscuits -- that is Belgium. That I can't relate to.
Maybe my 8-year-old daughter -- who once declared she was "half-Belgian, half-French, and half-Welsh" -- will be one of the first members of Generation E.
belonging to their native land, and . . . wherever they go in this wide domain . . . will truly feel
'Here I am at home.''
Manuel
#903
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