domingo, octubre 30, 2011

The Official European Joke

European paradise:

You are invited to an official lunch.
You are welcomed by an Englishman.
Food is prepared by a Frenchman and an Italian puts you in the mood
and everything is organised by a German.

European hell:

You are invited to an official lunch.
You are welcomed by a Frenchman.
Food is prepared by an Englishman, German puts you in the mood but,
don't worry, everything is organised by an Italian.

petits drapeaux européens

That joke was proposed by a Belgian as the Official European Joke, the joke that every single European pupil should learn at school.
The Joke will improve the relationship between the nations as well as promote our self humour and our culture.

The European Council met in order to make a decision.
Should the joke be the Official European Joke or not?

The British representative announced, with a very serious face and without moving his jaw, that the joke was absolutely hilarious.

The French one protested because France was depicted in a bad way in the joke.
He explained that a joke cannot be funny if it is against France.

Poland also protested because they were not depicted in the joke.

Luxembourg asked who would hold the copyright on the joke.
The Swedish representative didn't say a word, but looked at everyone with a twisted smile.

Denmark asked where the explicit sexual reference was.
If it is a joke, there should be one, shouldn't there?

Holland didn't get the joke, while Portugal didn't understand what a "joke" was.
Was it a new concept?

Spain explained that the joke is funny only if you know that the lunch was at 13h, which is normally breakfast time.
Greece complained that they were not aware of that lunch, that they missed an occasion to have some free food, that they were always forgotten.
Romania then asked what a "lunch" was.

Lithuania et Latvia complained that their translations were inverted, which is unacceptable even if it happens all the time.
Slovenia told them that its own translation was completely forgotten and that they do not make a fuss.
Slovakia announced that, unless the joke was about a little duck and a plumber, there was a mistake in their translation.
The British representative said that the duck and plumber story seemed very funny too.

Hungary had not finished reading the 120 pages of its own translation yet.

Then, the Belgian representative asked if the Belgian who proposed the joke was a Dutch speaking or a French speaking Belgian. Because, in one case, he would of course support a compatriot but, in the other case, he would have to refuse it, regardless of the quality of the joke.

To close the meeting, the German representative announced that it was nice to have the debate here in Brussels but that, now, they all had to make the train to Strasbourg in order to take a decision. He asked that someone to wake up the Italian, so as not to miss the train, so they can come back to Brussels and announce the decision to the press before the end of the day.

"What decision?" asked the Irish representative.

And they all agreed it was time for some coffee.




La Blague Européenne Officielle


Le paradis européen :

Vous êtes invité à un déjeuner officiel.
Vous êtes accueilli par un anglais.
Un français prépare la nourriture, un italien fait l'animation
et le tout est organisé par un allemand.

L'enfer européen :

Vous êtes invité à un déjeuner officiel.
Vous êtes accueilli par un français.
Un anglais est aux fourneaux, un allemand s'occupe de l'animation mais,
pas de panique, le tout est géré et organisé par un italien.


Cette blague fut proposée par un belge comme la Blague Européenne Officielle, la blague que chaque petit européen serait sensé apprendre à l'école.
La blague permettrait de renforcer les liens entre les différentes nations tout en faisant la promotion de notre culture et de notre autodérision.

Le Conseil Européen s'est donc réuni pour prendre une décision.
La blague devait-elle devenir la Blague Européenne Officielle ou non ?

Le représentant britannique annonça, d'un air très sérieux et sans bouger la mâchoire d'un pouce, que la blague était absolument hilarante.

Le français s'indigna que la France soit présentée sous un aussi mauvais jour.
Il expliqua qu'une blague ne pouvait être drôle si elle se moquait de la France.

La Pologne fit également un scandale et menaça de bloquer toutes les négociations tout simplement car elle n'était pas citée dans la blague.

Le Luxembourg demanda à qui appartenait le copyright sur la blague tandis que le représentant suédois regardait tout le monde avec un petit air gêné.

Le Danemark demanda où était la référence sexuelle explicite.
Si c'était une blague, il devait bien y en avoir une quelque part, n'est-ce pas ?

La Hollande ne comprit pas la blague.
Le Portugal, quant à lui, ne comprenait pas ce qu'était une « blague ».
Un nouveau concept peut-être ?

L'Espagne expliqua que la blague n'était vraiment drôle que si on précisait que le déjeuner se déroulait à 13h, à l'heure du petit-déjeuner.
La Grèce se plaignit de n'avoir pas été mise au courant du déjeuner et qu'on ne la mettait jamais au courant quand il y avait de la nourriture gratuite.
La Roumanie demanda ce qu'était un « déjeuner ».

La Lituanie et la Lettonie s'indignèrent que leurs traductions respectives aient été interverties, que c'était un véritable scandale et qu'en plus ça arrivait tout le temps.
La Slovénie rétorqua que leur traduction à eux avait été complètement oubliée et qu'elle n'en faisait pas tout un plat.
La Slovaquie demanda si la blague parlait de plombiers et de canards car, sinon, il devait y avoir une erreur dans sa traduction.
L'anglais remarqua que la blague du plombier et du canard devait être également amusante.

La Hongrie n'avait tout simplement pas fini de lire les 120 pages de sa traduction.

À ce moment-là, le représentant belge demanda si le belge qui avait proposé la blague était flamand ou wallon. Parce que, dans un cas il soutiendrait inconditionnellement un compatriote mais, dans l'autre, il refuserait la proposition, indépendamment de la qualité de la blague.

Pour clôturer la réunion, l'Allemand annonça que c'était un très bon débat, ici dans les bureaux à Bruxelles, mais qu'il serait peut-être temps d'aller à Strasbourg afin d'y prendre la décision finale. Il demanda que quelqu'un réveille l'italien afin de ne pas rater le train pour avoir le temps de revenir le soir-même sur Bruxelles pour y annoncer à la presse la décision finale.

« Quelle décision ? » demanda le représentant irlandais.

Ils tombèrent tous d'accord sur le fait qu'il était grand temps de prendre un café.


Manuel
#835

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