Le Monde | 22.06.07
Airbus renoue avec le succès commercial et pourrait repasser, cette année, devant son concurrent américain Boeing, comme numéro un mondial des commandes.
Depuis des mois, l'avionneur européen défrayait la chronique, avec une crise de management doublée d'un plan de restructuration très critiqué qui prévoit 10 000 suppressions d'emplois en quatre ans. Le 47e Salon du Bourget lui a permis de reprendre des couleurs. Depuis l'ouverture, le 18 juin, du "Paris Air Show", Airbus fait la course en tête devant son concurrent américain Boeing et a engrangé 688 commandes, dont 405 fermes. "Airbus is back", a proclamé son patron, Louis Gallois.
Depuis des mois, l'avionneur européen défrayait la chronique, avec une crise de management doublée d'un plan de restructuration très critiqué qui prévoit 10 000 suppressions d'emplois en quatre ans. Le 47e Salon du Bourget lui a permis de reprendre des couleurs. Depuis l'ouverture, le 18 juin, du "Paris Air Show", Airbus fait la course en tête devant son concurrent américain Boeing et a engrangé 688 commandes, dont 405 fermes. "Airbus is back", a proclamé son patron, Louis Gallois.
Si la tendance se confirme, Airbus va enregistrer, sur toute sa gamme d'avions, 889 commandes fermes contre 790 en 2006. Cette bonne tenue bénéficie d'abord à l'A350 XWB, dont la commercialisation n'est prévue qu'en 2013.
Le "retour" d'Airbus est une bonne nouvelle, mais il ne saurait faire oublier plusieurs interrogations. Le constructeur européen, qui doit toujours surmonter les dissensions apparues au sein du tandem franco-allemand, sera-t-il en mesure de respecter le calendrier de fabrication, même s'il est vrai que la question vaut aussi pour Boeing ?
Airbus est aussi confronté au lourd handicap de l'euro fort, qui fait, une fois encore, resurgir le risque de délocalisations socialement douloureuses.
Manuel
#150
Le "retour" d'Airbus est une bonne nouvelle, mais il ne saurait faire oublier plusieurs interrogations. Le constructeur européen, qui doit toujours surmonter les dissensions apparues au sein du tandem franco-allemand, sera-t-il en mesure de respecter le calendrier de fabrication, même s'il est vrai que la question vaut aussi pour Boeing ?
Airbus est aussi confronté au lourd handicap de l'euro fort, qui fait, une fois encore, resurgir le risque de délocalisations socialement douloureuses.
Manuel
#150
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